Revue de presse internationale

À la Une: les difficiles tractations pour former le prochain gouvernement allemand

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Selon des résultats officiels provisoires, diffusés lundi 27 septembre, le SPD devance d'un point et demi l'union conservatrice CDU-CSU.
Selon des résultats officiels provisoires, diffusés lundi 27 septembre, le SPD devance d'un point et demi l'union conservatrice CDU-CSU. REUTERS - WOLFGANG RATTAY
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Des négociations pour mettre en place « un ménage à trois à la chancellerie », titrent pareillement les quotidiens belge et italien Le Soir et La Repubblica, qui expliquent comment pour la première fois depuis les années 50 les deux prétendants à la chancellerie, le centriste Olaf Scholz et le conservateur Armin Laschet, « vont devoir s'assoir à table avec non pas un mais deux partis », pour espérer former un gouvernement.

Le parti libéral FDP et les écologistes vont ainsi « jouer les arbitres dans la succession d'Angela Merkel », explique Le Soir. Ce sont les nouveaux « faiseurs de rois », « faiseurs de chanceliers », commente l'ensemble de la presse, à l'instar du quotidien suisse Le Temps qui note « que les Verts et le FDP ont d'ailleurs renversé la logique habituelle », et souhaitent « s'entendre entre eux avant de chercher un accord avec le SPD et la CDU ».

Et ça ne va être facile, explique le Guardian alors que « les libéraux  ne cachent pas leur préférence pour une coalition avec les conservateurs de la CDU , alors que les Verts penchent naturellement vers le SPD de Scholz ». Ce n'est pas gagné, fait également valoir le Suddeutsche Zeitung, car les libéraux et les écologistes vivent « sur des planètes (complètement) éloignées », et qu'ils ambitionnent par ailleurs chacun « d'obtenir le portefeuille des finances », les Verts pour financer « les milliards de la transition énergétique » et les libéraux pour freiner « les hausses d'impôts ». Bref, les négociations risquent de durer longtemps, souligne la presse allemande, « il avait fallu pas moins de six mois en 2017 pour que Merkel soit officiellement installée comme chancelière », rappelle le Guardian.

Les talibans interdisent aux femmes l'accès à l'université de Kaboul

Un mois et demi après leur prise de pouvoir, les talibans « réduisent encore les droits des femmes », s'inquiète le New York Times qui commente l'annonce faite hier par le nouveau recteur de l'université de Kaboul « d'interdire définitivement les femmes à l'université que ce soit en tant qu'étudiantes ou de professeurs ». 

Le nouveau recteur « Mohammad Asraf Ghairat, est un taliban pur et dur de 34 ans », souligne le quotidien américain qui rapporte que ce dernier n'avait d'ailleurs pas hésité à qualifier les écoles du pays « de centres de prostitution ». Le syndicat des enseignants d'Afghanistan avait vainement demandé au gouvernement la semaine passée « d'annuler sa nomination », souligne encore le New York Times qui précise que le porte-parole des talibans, sans confirmer complètement cette interdiction, ne donne aucune assurance sur « la date à laquelle elle sera levée ». 

Au Japon, le successeur du Premier ministre Suga devrait être connu demain

 « Deux candidats sont au coude au coude » pour prendre la tête du LDP, le parti libéral démocrate, rapporte le quotidien japonais Asahi Shimbun, à savoir : « Taro Kono 58 ans actuellement en charge de la vaccination dans le pays et Fumio Kishida 64 ans ancien ministre des Affaires étrangères ».

Le LDP disposant de la majorité absolue au Parlement, le vainqueur devrait devenir de facto le prochain Premier ministre en remplacement de Yoshihilde Suga, démissionnaire et « très critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire », souligne de son côté le Japan Times qui note que si  la course est « très serrée entre Kono et Kishida », la victoire de l'un ou de l'autre « ne devrait pas déclencher un énorme changement de politique pour le pays », les deux hommes partageant « un large consensus sur la nécessité de renforcer les défenses du Japon face à la Chine et de relancer l'économie après la pandémie ».

Hakuho, la star du sumo prend sa retraite à 36 ans

Au Japon où les lutteurs de sumo sont considérés comme des demi-dieux, la presse nippone salue les exploits de ce champion hors normes, « 899 victoires en 20 ans de carrière, c'est le lutteur le plus décoré de l'histoire du sumo », souligne  le Japan Times. « 45 championnats remportés, un record dans une carrière illustre », s'enthousiasme l'Asahi Shimbun à l'instar du New York Times, qui salue les « prouesses de ce champion né en Mongolie, arrivé au Japon à l'âge de 15 ans » et qui « du haut de son mètre 92 pour 158 kilos a gravi tous les échelons pour atteindre le rang suprême de yokozuna », de grand champion.

La succession est assurée, précise le Times, « c'est autre lutteur d'origine mongole Terunofuji qui vient de remporter le tournoi d'automne » au Japon.  

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