À la Une: Biden face à l'impasse au Congrès sur la dette et son plan de réformes
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Le président américain a dû annuler à la dernière minute hier un déplacement à Chicago pour descendre dans l'arène parlementaire et « parler à ses troupes », alors que « ses grands projets de réformes et d'investissements à près de 5000 milliards de dollars sont mis à mal », explique la correspondante aux États-Unis du quotidien suisse Le Temps « entre les républicains qui les trouvent trop onéreux », mais également une partie du camp démocrate qui menace de bloquer le vote prévu demain en « exigeant avant toute chose un vote sur des réformes sociales ».
Et pour ne rien arranger, les républicains ont bloqué au Sénat une mesure visant à suspendre « le plafond de la dette fédérale », souligne le Guardian « mettant en péril la solvabilité des États-Unis », qui « courent désormais le risque d'être au court d'argent le 18 octobre prochain », titre le Financial Times. « Et cela serait un vrai coup dur pour les démocrates de Joe Biden » commente le quotidien britannique « eux qui sont positionnés comme un parti de gouvernement responsable après le mandat chaotique de Donald Trump ».
« Le président Biden peine à gagner son pari », explique de son côté la presse américaine qui n'est pas tendre les démocrates et le président Biden, les accusant de « s'infliger eux-mêmes cette nouvelle crise sur la dette », raille le Washington Post, « alors qu'ils pourraient facilement contourner l'opposition républicaine en incluant une augmentation de la limite de la dette » dans une nouvelle loi. « Seulement, les démocrates craignent que les républicains utilisent ce chiffre contre eux lors des prochaines élections de mi-mandat en 2022 ».
Laschet sous pression, les appels à son retrait se multiplient en Allemagne
Trois jours après le fiasco électoral de la CDU, Armin Laschet qui n'a toujours pas renoncé à former un gouvernement est « lâché par son principal allié Markus Söder, le patron de la CSU, le parti frère de la CDU », rapporte l'ensemble de la presse européenne « Söder qui estime que le libéral « Olaf Schloz arrivé en tête du scrutin a le plus de chance de devenir chancelier ».
Un coup qui s'ajoute aux multiples critiques qui fusent de toutes parts. « Laschet aurait dû reconnaître sa défaite dès le résultat des élections, estime le Frankfurter Rundschau. Il aurait été respecté comme un perdant équitable, et il pourrait conduire aux destinées de la CDU dans l'opposition ». « Au lieu de ça il a raté sa dernière chance de mettre fin dignement à ses ambitions de chancelier », assène le Schwäbische Zeitung qui fustige « son obstination et son déni de réalité », face « à la défiance d'une grande majorité de la population ».
Fumio Kishida, futur Premier ministre du Japon
Grand vainqueur de l'élection à la tête du parti libéral-démocrate au pouvoir, Fumio Kishida, 64 ans, deviendra ainsi lundi prochain le Premier ministre du Japon, succédant au très impopulaire Yoshihilde Suga, très contesté pour sa gestion de la pandémie.
Kishida est « un diplomate, un homme de consensus », salue la presse nippone qui met surtout en avant les multiples défis qui désormais l'attendent. « Il va devoir faire face à une économie ravagée par la crise sanitaire et à des tensions sécuritaires avec la Chine et son alliée la Corée du Nord », explique l'Asahi Shimbun.
« Le nouveau Premier ministre va être mis à rude épreuve » pour redresser le pays « augmenter les salaires et stimuler l'innovation », estime également le Japan Times qui souligne qu'il va devoir agite vite « pour mettre en place des mesures de relance à même de séduire les électeurs avant les élections au parlement cet automne », en novembre prochain.
La presse américaine se réjouit également de l'arrivée aux affaires de ce diplomate « rassurant à défaut d'être charismatique », estime le Wall Street Journal qui rappelle « qu’il a passé son enfance à New-York », et qu'il prône « une alliance forte avec les États-Unis ».
Vivre jusqu’à 130 ans !
« No Time to Die », pas le temps de mourir, à l'instar du dernier James Bond, le Times rapporte que les scientifiques sont arrivés à ce chiffre de 130 ans après avoir analysé des « super centenaires », c’est-à-dire ceux qui sont âgés de plus de 110 ans, et constaté que passé cet âge canonique « nous cessons de vieillir ». « Le risque de mortalité plafonne », ce qui rend la possibilité d'atteindre des âges plus élevés extrêmement « plausibles », estiment les scientifiques qui notent néanmoins que « l'espérance de vie en bonne santé », a toujours plus de valeur que « la durée de vie ».
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