À la Une: Olaf Scholz se rapproche de la succession d’Angela Merkel à la tête de l’Allemagne
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C’est « un pas de plus vers la chancellerie pour Olaf Scholz », explique le Süddeutsche Zeitung, alors que les Verts et les Libéraux ont donc choisi son parti, le Parti social-démocrate pour engager des « discussions exclusives », afin de tenter de former une coalition de gouvernement. Avec cet accord « la perspective d’un gouvernement de centre gauche – pour remplacer le gouvernement de droite au pouvoir depuis 16 ans – est plus probable que jamais », estime le Guardian.
« Les choses sérieuses peuvent enfin commencer », dix jours après les élections, commente de son côté le quotidien suisse Le Temps qui rapporte la volonté des écologistes allemands d’aller vite « de ne pas perdre de temps pour réformer le pays », avec un possible gouvernement « avant Noël ». Les négociations qui s’ouvrent aujourd’hui s’annoncent néanmoins « difficiles », estime Le Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Scholz n’a en tout cas tracé que deux lignes rouges », dans ces négociations avec les Verts et les Libéraux, souligne de son côté le Süddeutsche Zeitung qui détaille que « c’est lui qui prendra le poste de chancelier », et qu’il n’est « pas question par ailleurs de toucher à sa promesse de fixer le salaire minimum à au moins 12 euros ». Pour le camp conservateur en revanche, c’est « la douche froide », souligne l’ensemble de la presse allemande, la CDU de Merkel est « épuisée », dit le Volkstimme. Son candidat malheureux à l’élection Armin Laschet « voit sa carrière toucher à sa fin ». « Même ses jours à la tête de la CDU semblent comptés », alors que le parti conservateur se dirige vers les bancs de l’opposition, souligne de son côté Le Temps.
« L’avenir radieux », promis par Boris Johnson peine à convaincre
Alors que les pénuries se multiplient en Grande-Bretagne, le discours résolument optimiste du Premier ministre hier à la conférence des conservateurs « a reçu un accueil glacial », explique le Guardian, les syndicats et les chefs d’entreprises fustigeant tout à la fois « un discours grandiloquent, mais complètement vide et économiquement analphabète ». Condamnation également sans appel du principal groupe de réflexion conservateur Bright Blue pour qui « le public se lassera bientôt des plaisanteries de Boris Johnson, si le gouvernement ne s’attaque pas aux crises qui s’accumulent : hausse des prix, hausse des impôts, pénurie de carburant et pénurie de main-d’œuvre ».
« On ne fait pas de blague quand on n'a pas de plan », raille de son côté l’éditorialiste du Guardian à l’instar du quotidien Metro qui dénonce un discours « riche en plaisanterie, mais court en projet politique ». En Une le Daily Mirror, préfère quant à lui dénoncer la pénurie des travailleurs dans les abattoirs « qui signifie que 100 000 porcs pourraient être brûlés plutôt que vendus comme nourriture », alors que des « familles luttent pour se nourrir », au Royaume-Uni.
Covid : mortalité record, vaccination en berne en Russie
« Les Russes meurent dans des proportions jamais vues depuis le début de la pandémie », note le Moscow Times qui fait état « de 929 morts hier, nouveau record après les 890 morts dimanche dernier ». Avec déjà plus de 210 000 morts, la Russie devient « le pays le plus endeuillé d’Europe, le cinquième pays le plus touché dans le monde », rapporte de son côté le South China Morning Post qui met en avant un « sérieux manque » de vaccination.
Selon le site web russe Gogov, « moins de 30% des Russes sont aujourd’hui vaccinés », et « plus de la moitié de la population n’entend pas se faire vacciner ». « Le message ne passe pas notamment chez les jeunes, qui pensent qu’ils ne craignent rien », explique un médecin russe dans le quotidien allemand Die Welt. Le gouvernement fédéral russe « recommande désormais aux régions d’introduire des passes sanitaires avec Q/R code pour tous les évènements de masse », souligne le Moscow Times.
La petite-fille du dictateur Mussolini fait un carton à Rome
Rachele Mussolini a remporté « le plus grand nombre de voix » au premier tour des municipales à Rome. Plus de 8 200 voix, un record qui lui permettra d’être reconduite sans coup férir au conseil municipal de Rome, « quelle que soit l’issue des élections dans 10 jours », explique le Guardian. À 47 ans, la petite-fille du Duce est candidate du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, les frères d’Italie. Dans une interview à La Repubblica aujourd’hui, elle refuse en tout cas « de donner son opinion sur le fascisme », et insiste sur le fait « que son succès est dû à son travail acharné et non à son nom de famille ». Rachele Mussolini qui assure également « avoir beaucoup d’amis à gauche ». La gauche qui a « de bonnes chances d’emporter la mairie de Rome », malgré un duel serré avec l’extrême droite, souligne de son côté le Guardian.
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