À la Une : Washington se dirige vers un boycott diplomatique des Jeux Olympiques de Pékin
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Le Washington Post l'annonçait il y a quelques jours, Joe Biden l'a donc confirmé hier, les États-Unis envisagent bel et bien de boycotter diplomatiquement les JO d'hiver de Pékin en février « pour protester contre les violations des droits de l'homme en Chine », titre le New York Times qui explique que « cela n'empêchera pas les athlètes américains de concourir, mais en revanche aucun représentant du gouvernement américain n'assistera aux Jeux ». Et après une telle annonce, difficile d’imaginer que Joe Biden fasse marche arrière, le Washington Post assure que « le président américain annoncera officiellement ce boycott diplomatique des JO d'ici à la fin du mois ». Une démarche saluée d'ores et déjà par les élus républicains dont certains réclament même « un boycott complet et total des Jeux », note le New York Times, « un boycott diplomatique », soutenu également par la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, qui en mai dernier estimait « que les chefs d'États ne peuvent pas condamner le « génocide » en cours au Xinjiang, pour aller ensuite s'assoir dans les tribunes officielles des JO chinois ».
Une menace de boycott diplomatique qui déclenche la colère de Pékin
Pékin accuse Washington de contrevenir à l'esprit olympique en mélangeant « le sport et la politique » et en niant fermement « toutes les allégations de violation des droits de l'homme », rapporte le South China Morning Post qui souligne que « Pékin affirme que sa politique au Xinjiang contribue à sortir la population ouïghoure de la pauvreté et à combattre l'extrémisme ». Le journal de Hong Kong note également que ces menaces américaines « interviennent alors que Pékin fait face à une condamnation croissante dans l'affaire de la disparition de la championne de tennis Peng Shuai, dont le monde reste sans nouvelles depuis le 2 novembre dernier, après qu'elle a accusé un ancien haut fonctionnaire du régime d'agression sexuelle ».
La pandémie de coronavirus serait bien partie du marché de Wuhan en Chine
« Le patient zéro serait un vendeur du marché de Wuhan », titre le quotidien belge Le Soir. Selon une étude publiée dans la prestigieuse revue Science, explique de son côté le New York Times, qui rapporte comment un éminent scientifique Michael Worobey a « passé en revue tous les comptes-rendus publics des premiers cas de Covid », pour arriver à la conclusion que la pandémie ne pouvait avoir commencé qu'au marché de Wuhan « là où la moitié des premiers cas ont été détectés ». Le scientifique ne tranche pas en revanche le débat sur la source de contamination, entre « contamination animale ou fuite d'un laboratoire », note de son côté le Washington Post.
Inde : volte-face surprise du gouvernement Modi qui abroge sa réforme agricole
Après un an de violente contestation et de troubles dans le pays, « cette marche arrière est une grande victoire pour les agriculteurs qui ont lutté avec acharnement contre ces lois destinées à moderniser un secteur agricole archaïque », commente le Guardian. « Pour les millions d'agriculteurs indiens, cette réforme mettait en péril leurs revenus en donnant aux sociétés privées le contrôle des prix de leur récolte », explique de son côté le Wall Street Journal, qui note à l'instar du Guardian que cette « importante concession du gouvernement Modi intervient juste avant des élections cruciales dans l'Uttar Pradesh et au Pendjab, deux grands États agricoles ».
Angela Merkel prépare activement son départ à la retraite
Même si elle poursuit un intérim très actif entre la crise migratoire en Biélorussie et le retour de l'épidémie de Covid, « sa chancellerie touche lentement à sa fin », souligne Die Welt qui rapporte qu'après avoir quitté ses fonctions « l'ex-chancelière disposera d'un salaire de 10 000 euros mensuels ainsi que de son propre bureau, avec neuf employés, dont un chef de cabinet, des greffiers et deux chauffeurs également ». C'est au total « deux employés de plus que l'ancien chancelier Schröder », raille l'opposition qui moque également, nous dit le Suddeutsche Zeitung, « l'ameublement somptueux de son futur bureau », qui donne l'impression qu'Angela Merkel souhaite ouvrir « une chancellerie fantôme », alors qu'elle avait précédemment indiqué vouloir profiter de sa retraite « pour se reposer ».
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