À la Une: crise politique au Royaume-Uni, Boris Johnson sur un siège éjectable
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Les déboires du Premier ministre britannique, embourbé dans le scandale du « Partygate », s’affichent en Une de l’ensemble de la presse internationale, qui moque d’ailleurs ses « excuses piteuses hier devant le Parlement », comme dit le Times après qu’il a reconnu avoir bel et bien participé à une garden party dans son propre jardin en plein confinement strict du pays. La presse européenne est cinglante « l’ère Johnson est terminée, le roi est nu », raille notamment le Süddeutsche Zeitung qui étrille un Boris Johnson « séducteur, grande gueule, et surtout terrible menteur », assène le quotidien allemand à l’unisson avec une presse britannique, également assassine. Johnson est une « honte » titre le Daily Mirror qui relaye les appels à la démission qui se multiplient dans le royaume, de la part de l’opposition, mais également dans les rangs de son propre parti conservateur.
« Ainsi commence une ère de chaos politique », analyse l’éditorialiste du Guardian qui fustige un Boris Johnson qu’il qualifie de « voyou incompétent et déloyal » qui a « trahi la confiance de la nation à un moment de crise nationale ». « La position du Premier ministre est désormais périlleuse », admet également le Times qui fait valoir que « le parti tory, les conservateurs ne sont généralement pas cléments avec les dirigeants qu’ils considèrent comme des perdants ». Mais « oseront-ils le dégager ? », s’interroge le quotidien suisse Le Temps.
« Les élections locales de mai prochain pourraient trancher son sort », estime le correspondant d’El Pais « si elles ne tournent pas au désastre, Boris Johnson pourrait alors espérer survivre encore un peu ». À moins que d’ici là, l’enquête administrative ouverte sur le « PartyGate » ne conclue que « le Premier ministre a bel et bien enfreint la réglementation sur le confinement », note de son côté Die Welt « si c’est le cas, Johnson devra partir », avant les élections.
Le prince Andrew sera bien jugé pour agressions sexuelles
« Le procès du prince Andrew, le deuxième fils de la reine [Elizabeth II] aura bien lieu », sans doute dès l’automne prochain, souligne Le Soir qui rapporte que la justice new-yorkaise a « validé hier la plainte intentée contre lui par Virginia Giuffre », une ex-call-girl payée par le milliardaire pédophile Epstein qui accuse Andrew d’avoir abusé d’elle il y a une vingtaine d’années alors qu’elle était encore mineure.
« Un coup dur pour la famille royale », s’émeut le Daily Telegraph. « Un coup dévastateur pour la monarchie », commente le Guardian qui à l’instar du Daily Mail, exhorte le prince Charles et le prince Williams, les deux prochains héritiers du trône « à prendre des mesures décisives pour “dé-royaliser” Andrew ». Le quotidien préconise « sa mise en retraite officielle en tant que royal en activité, et l’abandon de son pouvoir de nominations et ses patronages militaires ». « Plus que jamais, le duc de York est un paria dans son propre pays », commente Le Soir.
Vif débat au Québec, où le gouvernement entend taxer les non-vaccinés
Alors que le système de santé québécois est « au bord de la rupture » face à la vague Omicron, le Premier ministre québécois prévoit de taxer les non-vaccinés qui « accaparent une part plus importante des rares ressources médicales », notamment dans les services de soins intensifs, rapporte le Journal de Montréal. Une « contribution santé » qui « suscite un débat sur les droits individuels et la responsabilité sociale », souligne l’ensemble de la presse canadienne.
« Même les personnes antisociales ou mal informées ont des droits » fait ainsi valoir le Globe and Mail pour qui « tous les patients doivent être traités en fonction de leurs besoins médicaux, sans jugement moral ». Avis partagé par le site d’info La Presse qui estime néanmoins « que cette taxe répond également à un besoin d’équité, tout le monde doit contribuer à l’effort de guerre ».
Une Chinoise coincée chez un inconnu, en raison d’un confinement soudain
Prise au piège, mademoiselle Wang qui se décrit elle-même comme n’étant plus tout jeune, mais toujours en quête de romance, avait donc rendez-vous avec un potentiel prétendant dimanche dernier à Zhengzhou, lorsque la ville a été soudainement placée en quarantaine après l’apparition d’un cas de Covid. Avant la fin du dîner, tout le quartier a été bouclé, et la dame s’est donc retrouvée coincée 4 longs jours avec cet homme inconnu, rapporte le New York Post.
Une situation pas « très idéale » avec un homme qui « était aussi muet qu’un mannequin de bois, et pas très bon cuisinier ». L’histoire de mademoiselle Wang est devenue véritablement virale en Chine, rapporte la presse après qu’elle a mis en ligne des vidéos pour documenter son séjour enfermé chez son prétendant. Une expérience qui dont elle ne se plaint pas, même s’il elle n’a pas trouvé l’amour, souligne le Guardian.
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