À la Une: englué dans le scandale du «Partygate», Boris Johnson contre-attaque
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Boris Johnson se bat désormais pour sa « survie politique », dans ce qui ressemble à une « fin de règne chaotique », commente le Guardian. Le journal détaille la double offensive du Premier ministre qui prépare une purge à Downing Street où « des têtes vont tomber » en réponse au scandale des soirées alcoolisées en plein confinement. Boris Johnson qui donne parallèlement « un os à ronger » à ses électeurs conservateurs « en gelant la redevance de la BBC » et « en évoquant le recours à la Royal Navy pour stopper les migrants ».
Une contre-offensive « populiste » qui peine pour l'heure à séduire, souligne encore le Guardian qui évoque « la colère massive » des sympathisants du parti conservateur. « 40% d'entre eux réclament la démission de Boris Johnson », affirme le quotidien qui explique également que dans ce chaos, « Boris Johnson va avoir du mal à recruter de nouveaux collaborateurs » et qu'il est par ailleurs « peu probable que la Navy suive sa politique de refoulement des réfugiés ».
Pour autant, note le Spectator, « même si les Tories veulent le départ de Boris Johnson, personne n'est prêt à sortir les couteaux ». Le mantra qui veut « que la personne qui manie le couteau ne porte jamais la couronne » pèse lourdement sur les candidats aux élections locales de mai prochain, souligne le quotidien qui estime « qu'à moins de nouvelles révélations explosives », Boris Johnson pourrait ainsi tenir « au moins jusqu'au printemps ». Son sort serait alors « fixé par le résultat du scrutin ».
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Le possible retrait de Boris Johnson inquiète déjà la Chine
Si les allégations de fêtes alcoolisées sont vivement dénoncées par la presse chinoise, le départ de Boris Johnson « jetterait une ombre dans les relations entre la Chine et le Royaume-Uni », commente le Global Times qui décrit Johnson comme « un fervent sinophile », « même si son administration a suivi Washington dans sa politique à l'égard de Pékin ».
Le quotidien nationaliste chinois redoute notamment une possible nomination de Liz Truss, l'actuelle cheffe de la diplomatie britannique qui aspire « à diriger le pays » et dont les « opinions anti-chinoises sont à la limite de l'extrême », soutient le Global Times qui lui reproche tout à la fois « ses prises de position sur Huawei, le bannissement de l'ambassadeur chinois de la chambre des communes et sa condamnation de la situation au Xinjiang comme étant un génocide ».
À moins de trois semaines des JO, Pékin renforce encore sa lutte contre la Covid-19
« Les mesures anti-virus battent leur plein après la découverte du premier cas d'Omicron à Pékin», explique l'Asahi Shimbun, le quotidien japonais qui note qu'entre le « début des épreuves des JO le 4 février prochain et les célébrations du nouvel an lunaire », Pékin entend exercer une pression maximale, avec des restrictions renforcées. « Tous les voyageurs qui arrivent à Pékin devront ainsi subir un test de dépistage dans les 72 heures suivant leur entrée dans la capitale ».
Et « les billets pour les Jeux olympiques ne seront pas vendus au grand public », note de son côté le correspondant du Guardian. Il explique « qu'ils seront distribués à des groupes ciblés », sans que les« autorités ne donnent plus de détails sur ces fameux groupes ».
Pékin qui « exhorte », par ailleurs la population « à ne pas commander de marchandises à l'étranger », après avoir affirmé qu'une récente infection Omicron « provenait d'un colis venu du Canada ». Une affirmation « faible sur le plan scientifique », note le Guardian alors que le Global Times soutient « que le carton et le papier des colis sont bel et bien susceptibles de transmettre le virus ».
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Anne Frank aurait été dénoncée par un notaire juif
Anne Frank, célèbre dans le monde entier pour son Journal éponyme, « pourrait avoir été livrée aux nazis par un notaire juif », rapporte le Daily Telegraph qui, à l'instar de la presse internationale, met en avant les résultats d'une « enquête minutieuse d'un ancien agent du FBI ».
Pendant six ans avec son équipe, « il a travaillé sur ce "cold case" avec notamment l'aide d'un programme d'intelligence artificiel ». Pour révéler « que c'est très probablement Arnold van den Bergh, un éminent homme d'affaires juif qui a conduit les nazis au grenier secret d'Amsterdam où Anne Frank et sa famille sont restés cachés pendant deux ans ». « Il aurait agi pour sauver sa propre famille », expliquent les enquêteurs.
Un nouveau scénario de trahison, « qui suscite de nombreuses critiques dans les milieux universitaires néerlandais », fait valoir El Pais, avec « un puzzle encore incomplet ». Die Welt se demande quant à lui « pourquoi les SS se seraient donné la peine de dissimuler leur source s'il s'agissait bien d'une telle trahison ». « Rien n'est sûr à 100% », souligne de son côté Le Temps.
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