À la Une: les îles Tonga, toujours coupées du monde
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L'inquiétude s'affiche en Une de nombreux quotidiens, du Wall Street Journal à La Repubblica, qui publient de nouvelles images satellites montrant « toute l'étendue dévastatrice de l'éruption volcanique et du tsunami qui ont secoué l'archipel des Tonga, le week-end dernier », comme l'écrit le quotidien américain. The Australian, de son côté, décrit « des îles d'ordinaire verdoyantes désormais transformées en terrains vagues recouverts de cendres, avec des centaines de bâtiments emportés et des cours d'eau contaminés ». Et plus aucun moyen de communication. « Le câble sous-marin qui relie les îles au monde mettra des semaines à être réparé », souligne encore le quotidien australien.
La course contre la montre est engagée « pour dégager les cendres qui empêche tout avion d'atterrir », rapporte de son côté The Age. Le quotidien de Melbourne raconte « les efforts désespérés des Australiens et des Néo-Zélandais pour tenter de rejoindre les îles Tonga », et d'y apporter « de l'eau potable, de la nourriture et des générateurs ». « Deux navires néo-zélandais chargés d'aides font route vers les îles, mais ils mettront encore trois jours pour arriver à destination », note encore The Age qui met en avant une autre difficulté dans ces opérations de secours : « le danger d'apporter la Covid-19 », dans un archipel qui a su s'en préserver. « Lorsque les équipes internationales de secours arriveront, la priorité sera d'éviter à tout prix toute forme de contagion », explique également le New York Times.
Ukraine : sommet américano-russe « de la dernière chance » vendredi à Genève
« C'est peut-être le sommet de la dernière chance », analyse Le Temps qui rappelle, à l'instar de l'ensemble de la presse internationale « l'échec de l'intense semaine de pourparlers la semaine passée », et l'impasse qui perdure dans les négociations avec la Russie alors que « la Maison Blanche prévient que Moscou pourrait attaquer l'Ukraine à tout moment ». « Tout n'est donc pas sans espoir, même si les discussions demeurent extrêmement compliquées », souligne encore le quotidien suisse.
Au moins, « Tony Blinken et Sergueï Lavrov », les deux chefs de la diplomatie américaine et russe, négocient désormais en « tête-à-tête », se réjouit le Suddeutsche Zeitung, qui y voit un « signal positif », à l'instar du Guardian pour qui ces pourparlers « pourraient être une ultime tentative de montrer à Vladimir Poutine que le dialogue lui permettra d'obtenir des progrès substantiels en matière de contrôle des armements alors qu'une intervention militaire représenterait un risque incalculable pour lui ».
En attendant, les États-Unis continuent à faire monter la pression contre Moscou, souligne de son côté le Wall Street Journal qui révèle qu'à Kiev où il se rend aujourd'hui, Anthony Blinken pourrait annoncer « des sanctions financières contre des agents pro-russes en Ukraine ».
Ingrid Betancourt se lance dans la course à la présidentielle colombienne
« Vingt ans après son enlèvement par la guérilla et six ans de captivité, Ingrid Betancourt est de nouveau candidate à la présidence de la Colombie », rapporte la correspondante du New York Times, qui explique « que cette candidature arrive à un moment critique, alors que les Colombiens en ont assez d'une élite politique qu'ils jugent corrompue et alors que l'accord de paix est en danger ». « Des dizaines de groupes armés ont en effet comblé le vide créé par la démilitarisation des Farc en 2016 », souligne le New York Times qui décrit « une guerre alimentée par la pauvreté et les inégalités que le gouvernement n'a pas réussi à réduire ».
Ingrid Betancourt pourrait être « la candidate de la réconciliation du pays », fait valoir un analyste de Bogota, même si sa « victoire en mai prochain est loin d'être assurée », explique de son côté le Washington Post qui souligne qu'elle devra déjà « remporter les primaires de mars, dans lesquelles elle sera en compétition avec d'autres candidats centristes ». Pour l'heure, c'est le « populiste de gauche Gustavo Pedro qui est le favori des sondages, face au président sortant le très droitier et impopulaire Ivan Duque », souligne encore le journal américain.
La nouvelle capitale indonésienne s'appellera « Nusantara »
« Ce qui signifie Archipel en indonésien », rapporte le South China Morning Post qui explique que « ce changement de capitale, permettra de soulager Jakarta », l'actuelle capitale « très encombrée, polluée et qui s'enfonce sous l'eau à un rythme de 25 cm par an ».
Coût du transfert, 33 milliards de dollars, note de son côté The Australian qui précise que la nouvelle capitale indonésienne se situera sur l'île de Bornéo à 2 000 kilomètres de Jakarta qui restera « le centre économique du pays ». Nusantara deviendra pleinement la nouvelle capitale à l'horizon 2024, quand le déménagement administratif sera achevé, souligne de son côté le Guardian.
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