À la Une: les États-Unis font monter la pression face à la menace russe contre l'Ukraine
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Alors que les tensions s'intensifient entre l'Occident et Moscou, l'ensemble de la presse internationale détaille les « préparatifs de guerre », comme l'explique le Wall Street Journal. « Les États-Unis ont mis 8 500 soldats en alerte, les alliés envoient des navires et des avions de chasse, l'Occident prend enfin au sérieux la dissuasion de l'agression russe », se félicite le quotidien américain, à l'instar du Daily Mirror britannique pour qui « les avions de l'Otan sont prêts à décoller », alors que l'on craint de plus en plus que la « Russie ne prépare une guerre éclaire pour s'emparer de la capitale ukrainienne », rapporte de son côté The Times.
« C'est la grande partie de poker » du président américain, commente Le Temps. Après les menaces économiques, les États-Unis et les alliés montrent les muscles, explique encore le quotidien suisse. C'est « un coup de pression » pour espérer « une désescalade du conflit », analyse de son côté le Washington Post qui rapporte la volonté de la France, du président Macron d'intensifier les pourparlers en vue de cette « désescalade ».
La presse pessimiste sur l'issue de la crise
« L'escalade de la crise voulue par Poutine complique la recherche d'une solution », commente La Repubblica, « car s'il retire ses troupes sans rien avoir obtenu en retour, il perdra la face devant la communauté internationale et ses propres compatriotes ». « Poutine peut encore faire marche arrière, mais cela semble moins probable à mesure que les sanctions économiques et politiques s'accumulent », estime également le Guardian.
« La guerre est imminente », tranche de son côté le New York Times qui s'interroge sur le temps qu'il reste aux diplomates pour tenter d'empêcher une action militaire. « Quelques semaines au plus », estime le quotidien américain qui part du principe « que Poutine ne voudrait pas fâcher son homologue chinois en déclenchant une guerre pendant les Jeux olympiques de Pékin ».
La Chine nie avoir demandé à Poutine de ne pas envahir l'Ukraine durant les JO
Le quotidien nationaliste chinois Global Times s'étrangle d’ailleurs littéralement devant « ce canular, cette provocation », des médias américains qui tentent ainsi selon lui « d'affecter la confiance mutuelle entre la Chine et la Russie ». « Une pure fiction », titre par ailleurs le South China Morning Post qui rapporte les démentis du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
La presse japonaise, elle, enfonce le clou, citant les informations de l’agence Bloomberg. Le Japan Times rapporte « que selon un diplomate à Pékin qui a demandé à ne pas être identifié, il est très possible que Xi Jinping ait fait cette demande à son ‘vieil ami’ Poutine », alors qu'une invasion de l'Ukraine nuirait à la « chaleur des relations bilatérales et risquerait également d'entraîner la Chine dans la mêlée diplomatique ». Vladimir Poutine a, en tout cas, « promis d'être présent à l'ouverture des Jeux le 4 février à Pékin », note de son côté l'Asahi Shimbun.
Boris Johnson s’enfonce dans le scandale des fêtes clandestines
« Pas un jour, sans une nouvelle fête », titre le Daily Mirror qui à l'instar de l'ensemble de la presse britannique publie en Une la même photo du Premier ministre tenant un gâteau d’anniversaire, « c'était le 19 juin 2020 quelques heures avant un autre gâteau et une autre fête à Downing Street », explique le Guardian, encore « une fête organisée cette fois par son épouse, toujours en plein confinement ».
« Ces nouvelles accusations portent à 18 le nombre de fêtes illégales », note de son côté le Times qui souligne que « ces rassemblements vont s'ajouter à l'enquête diligentée par l'administration et dont le rapport est attendu cette semaine ». « De quoi salir un peu plus la réputation du Premier ministre britannique », commente Le Soir, « au cœur de la pire crise de son mandat ». « Même s'il survit à un vote de défiance, ses jours pourraient désormais être comptés », estime de son côté le Times.
Les tee-shirts en soutien à Peng Shuai finalement autorisés à l’Open d’Australie
Après « la volée de bois vert reçue sur les réseaux sociaux et la colère de l'ex-championne Navratilova », explique Le Temps, le patron de la fédération australienne de tennis a finalement fait volte-face et autorise les tee-shirts de soutien à la joueuse chinoise. Peng Shuai dont le sort est toujours très « incertain depuis qu'elle a révélé en novembre dernier son agression par un ancien vice Premier ministre chinois », souligne The Age, le quotidien australien qui s'était ému ces derniers jours du manque de « courage », de la fédération australienne de tennis.
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