À la Une: l'Allemagne sous le feu des critiques face à son refus de livrer des armes à l'Ukraine
Publié le :

L’Allemagne « très critiquée par ses propres alliés » fait également depuis hier « l’objet des pires moqueries en Ukraine », après que Berlin a proposé de livrer « 5 000 casques militaires à Kiev en signe de soutien », rapporte l’ensemble de la presse internationale. « C’est une blague ! Le comportement du gouvernement allemand me laisse sans voix », a réagi le maire de Kiev Vitali Klitschko dans le tabloïd allemand Bild. Alors que « l’Ukraine est face à des forces russes parfaitement équipées, que va (donc) nous envoyer l’Allemagne demain ? Des oreillers ? », ironise-t-il.
Derrière les sarcasmes, « l’Union européenne s’inquiète de l’approche prudente de l’Allemagne face à la crise ukrainienne », note le Guardian. Le Washington Post de son côté fustige « les réticences de Berlin qui ne souhaite pas affronter le Kremlin directement ». Et les critiques pleuvent également en Allemagne où le chancelier Scholz se fait étriller par l’opposition et la presse allemande qui, à l’instar du Tagesspiegel, dénonce « un gouvernement désorienté et sans volonté d’agir ».
« Alors qu’avec Angela Merkel, Berlin était le pivot central de l’Occident en matière de politique russe et ukrainienne, en comparaison, Scholz fait figure d’échec », assène le quotidien. « Pour nos alliés, c’est un signal dévastateur », réagit un député de la CDU dans le Spiegel, « même si depuis la Seconde Guerre mondiale, il est interdit que des canons allemands tirent sur des chars russes », commente de son côté le Volksstimme, « l’approche minimaliste de Berlin, avec l’envoi de ces simples casques, est terriblement embarrassante », estime le quotidien allemand.
Boris Johnson aurait menti sur un sauvetage d’animaux, lors de la chute de Kaboul
Cette affaire de sauvetage de chiens aggrave encore un peu plus « la détresse dans laquelle est plongé le Premier ministre britannique », commente le Suddeutsche Zeitung qui, à l’instar de l’ensemble de la presse mondiale suit chaque jour les déboires de Boris Johnson pris dans le scandale des fêtes alcoolisées de Downing Street et dont le sort est désormais suspendu à la publication du « très attendu rapport d’enquête sur le Partygate », note le Washington Post.
Alors qu’il a toujours nié, « des mails du Foreign office » prouveraient que le Premier ministre a bien donné son feu vert à l’évacuation des animaux d’une organisation caritative à Kaboul, explique de son côté le Guardian. « De quoi remettre une nouvelle fois la crédibilité Boris Johnson en question », commente le quotidien britannique qui rapporte également « l’incompréhension, la douleur et le désespoir des personnels afghans qui ont travaillé avec les Britanniques », et qui eux n’ont toujours pas été évacués d’Afghanistan.
Les JO d’hiver menacés par le réchauffement climatique
Selon un rapport établi par une université britannique « d’ici à 2050, seule une dizaine de sites dans le monde pourraient encore accueillir un tel évènement avec des chutes de neige naturelles », rapporte le Times alors « qu’à la création des Jeux d’hiver en 1924 à Chamonix, 21 sites étaient disponibles ».
La faute au réchauffement climatique « qui a déjà contraint Pékin à utiliser principalement de la neige artificielle pour ses Jeux qui débutent la semaine prochaine », « 300 canons à neige qui œuvrent sans relâche pour recouvrir les pistes », rapporte le Times, aux dépens de l’écologie, mais également de « la sécurité des skieurs ». « La neige artificielle crée des surfaces plus dures et plus rapides, avec la création de glace solide ». Même Pékin admet que la fausse neige est « dangereuse », souligne le quotidien britannique.
La catalogne va réhabiliter ses sorcières
« Après l’Écosse, la Suisse et la Norvège, la Catalogne a elle aussi décidé de gracier au moins un millier de personnes », accusées de sorcellerie il y a 400 ans, rapporte le Guardian. « C’est la vengeance des sorcières », titre El Pais qui salue la décision du Parlement catalan « d’honorer la mémoire des femmes persécutées, torturées et brûlées ou pendues pour sorcellerie ».
« Un véritable féminicide institutionnalisé » a estimé le président catalan, rapporte encore El Pais qui précise que la chasse aux sorcières en Europe « aurait fait 50 000 victimes principalement des femmes », entre 1580 et 1630. « L’hystérie populaire se déclenchait souvent en période de crise, explique le quotidien, épidémies, mauvaises récoltes, les sorcières faisaient alors figure de victimes expiatoires ».
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne