À la Une: l’ex-patronne de Greenpeace devient la «Madame climat» du gouvernement allemand
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L'Américaine Jennifer Morgan, 55 ans, une militante emblématique de la lutte pour le climat, « a été choisie par la cheffe de la diplomatie allemande », la verte Annalena Baerbock, pour « piloter la politique étrangère allemande en matière de climat », rapporte Die Welt, qui souligne que « l'ex-activiste de Greenpeace » sera en quelque sorte ce que John Kerry est à Joe Biden en devenant « l'envoyée spéciale de l'Allemagne pour le climat sur la scène internationale ».
« Le gouvernement allemand respecte ainsi sa promesse de placer la crise climatique "en haut" de l'agenda diplomatique », commente de son côté le Guardian, qui précise qu'en attendant sa naturalisation allemande, Jennifer Morgan « travaillera d'abord en tant que représentante spéciale – avant d'être nommée secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères ». Une nomination qui fait couler beaucoup d'encre dans la presse allemande, alors que le Süddeutsche Zeitung salue « le coup d'éclat vert » et que le Tagesspiegel « souhaite bonne chance à Baerbock et Morgan » dans leur combat, le Münchner Merkur de son côté « n'en croit pas ses oreilles » dit-il, et fustige « le fait qu'une activiste étrangère soit ainsi appelée à façonner et représenter la politique climatique allemande au niveau international ». « Le gouvernement veut-il confier l'État à des lobbyistes ? », s'étrangle le quotidien.
Un scepticisme partagé par le Volksstimme, qui de son côté se demande « si le drapeau de Greenpeace sera bientôt hissé au-dessus du ministère des Affaires étrangères ». « Après trente ans d'activisme climatique, Jennifer Morgan va devoir montrer qu'elle peut penser "politique", en plus de la protection de l'environnement et des droits de l'homme », commente plus sobrement Die Welt. Jennifer Morgan « prendra officiellement ses fonctions le 1er mars prochain », rapporte le Guardian, elle souhaite se rendre rapidement « à Bruxelles puis à Paris ».
La Russie lance ses grandes manœuvres militaires en Biélorussie
Alors que se poursuivent les efforts diplomatiques pour tenter de désamorcer la crise ukrainienne, la Russie se lance dans « des manœuvres de grande envergure avec la Biélorussie », titre le Washington Post, ajoutant de la tension à une situation « déjà explosive aux frontières de l'Ukraine », souligne le Guardian, qui détaille pour ces manœuvres qui vont durer dix jours la présence de « 30 000 soldats russes, deux bataillons de systèmes de missiles sol-air S-400 ainsi que de nombreux avions de chasse ». « Un geste d'une grande violence », s'inquiète la France.
« La répétition générale de la guerre commence », titre de son côté le Times, soulignant que face « aux manœuvres russo-biélorusses », « l'armée britannique mène également un exercice militaire conjoint avec les forces estoniennes ». Les pays baltes qui s'inquiètent que la Russie « puisse occuper une petite portion du territoire frontalier de l'Estonie ou de la Lituanie afin de tester la volonté de l'Otan de défendre ses États membres », souligne encore le Times.
Londres accélère la levée des toutes dernières restrictions sanitaires
« Toutes les restrictions seront levées dans deux semaines, y compris l'obligation de s'auto-isoler après un test positif », se réjouit le Daily Mail, qui qualifie le 24 février de « jour de la libération », « après deux ans d'enfer, enfin le retour à la normale », se félicite également le Daily Star.
« C'est un mois plus tôt que prévu », souligne de son côté le Guardian qui s'interroge sur l'accélération du calendrier en citant les craintes des scientifiques pour qui « cela va trop loin, beaucoup trop tôt », alors que « rien ne dit que la fin de la pandémie est véritablement en vue ». Alors qu'il doit faire face à de nouvelles révélations sur le scandale du Partygate, « cette annonce est en tout cas clairement destinée à soigner les députés conservateurs » qui réclament la fin du verrouillage, commente le quotidien britannique.
Indignation et colère contre le footballeur Kurt Zouma accusé de maltraiter ses chats
L'affaire est reprise dans l'ensemble de la presse mondiale, « Zouma condamné pour cruauté envers les animaux », titre le Süddeutsche Zeitung. « On voit le joueur rire dans une vidéo alors qu'il frappe et donne des coups de pied à ses chats », rapporte le New York Times. L'international français, qui joue dans le club anglais de West Ham United, a déjà été contraint de payer « une amende de 300 000 euros, son sponsor Adidas l'a mis à l'écart et ses chats lui ont été retirés », mais la polémique ne retombe toujours pas au Royaume-Uni, souligne le Times, qui rapporte « que 200 000 personnes réclament dans une pétition en ligne qu'il soit poursuivi en justice ». « Même le maire de Londres Sadiq Khan exige qu'il soit retiré de son équipe de West Ham », souligne de son côté le quotidien italien La Repubblica.
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