À la Une: la Russie change de ton et entrouvre une fenêtre diplomatique dans la crise ukrainienne
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Un espoir mesuré renaît en Une de la presse internationale. « La paix a encore une chance », explique Le Temps, « Poutine continue de brandir son sabre, mais il fait un petit clin d'œil à la désescalade », commente également le Guardian, alors que « le changement de ton » du président russe, désireux de poursuivre les « négociations diplomatiques », est également salué en Une du New York Times.
« Après des semaines de rhétorique dangereuse », le président russe « fait un pas minime mais significatif dans la bonne direction », analyse encore Le Temps pour qui « même si le chantage de Poutine n'a pas réussi à diviser les Occidentaux, il a permis au maître du Kremlin de se replacer au centre du jeu – à travers un ballet diplomatique sans précédent ».
De quoi expliquer le changement de ton de la Russie ? Pour le quotidien russe Kommersant « les trois mois de pression diplomatique et sécuritaire ont (en tout cas) porté leur fruit », avec « une pression accrue de l'Occident sur l'Ukraine concernant les accords de Minsk et la reconnaissance de la volonté de la Russie de lutter contre toute expansion future de l'Otan ». « L'Ukraine a d'ailleurs fait un pas en laissant entendre qu'elle était prête à des concessions pour éviter la guerre », note de son côté le New York Times.
Après avoir assuré hier à Kiev « qu'il n'était pas prévu d'admettre l'Ukraine dans l'Otan », le chancelier allemand pourrait peut-être aujourd'hui à Moscou faire avancer « cette timide percée », commente le Times. Les Allemands restent en tout cas extrêmement prudents, note le quotidien qui reconnait que la rencontre entre Scholz et Poutine a « au moins le mérite de ne pas être d'ores et déjà vouée à l'échec ».
Au Canada, une loi d'exception pour contrer les manifestations anti-vax
« Une mesure exceptionnelle », une mesure « de dernier recours, face à la dégradation de la situation », explique le Globe and Mail canadien. Le Premier ministre Trudeau donne ainsi des pouvoirs étendus au gouvernement et à la police pour « réprimer les protestations contre les restrictions liées à la pandémie et mettre fin à 18 jours de manifestations dans la capitale Ottawa ».
« Justin Trudeau devient le premier dirigeant canadien à invoquer la loi sur les urgences du pays », souligne de son côté le Washington Post alors « que le chaos et les manifestations ont érodé, tout à la fois, la confiance dans les institutions publiques et terni la réputation du Canada à l'étranger ». Le recours à cette loi d'exception « qui permet d'emprisonner des gens » a immédiatement suscité les critiques de certains politiques et des groupes de défense des libertés civiles, note encore le Globe and Mail, qui précise que « cette loi est limitée à 30 jours », et que le Premier ministre avait assuré « qu'il ne ferait pas appel à l'armée ».
Hong Kong submergé par la vague du variant Omicron
La digue de la politique chinoise du « zéro Covid » a été enfoncée par Omicron, explique The Age, le quotidien australien, qui rapporte « que les infections ont ainsi été multipliées par 13 au cours des deux dernières semaines, faisant exploser le système de santé hong-kongais ». « Au moins 10 000 personnes attendent toujours un lit d'hôpital », souligne de son côté le South China Morning Post « et des milliers d'autres s'ajoutent à la liste chaque jour », contraignant les autorités sanitaires à faire des choix, explique le quotidien de Hong Kong, « en donnant la priorité aux personnes âgées et aux enfants ».
Une situation sanitaire qui menace également « l'approvisionnement alimentaire de la ville », souligne encore le Post alors que de nombreux camionneurs sont positifs au Covid, les pénuries, notamment de légumes, s’aggravent dans une île qui importe « 90% de sa nourriture ».
Le mystérieux crash de centaines d'oiseaux à Cuauhtémoc au nord du Mexique
La vidéo très impressionnante de ces milliers de merles « tombants sur des maisons comme un nuage de fumée noire », est devenue véritablement virale sur les réseaux sociaux et les quotidiens tentent d'expliquer ce qui a pu causer une telle chute qui a entraîné la mort d'un grand nombre de ces oiseaux.
Alors que la presse mexicaine avait évoqué « des niveaux élevés de pollution, ou bien encore la 5G » pour expliquer cette chute mortelle, le Guardian met en avant « l'attaque d'un oiseau prédateur » qui, selon les meilleurs biologistes britanniques, « aurait fait tournoyer la volée de merles, puis l’aurait poussée au sol, forçant une partie d'entre eux à s'écraser ». Les experts affirment en être sûrs à 99%. Fin du mystère des oiseaux de Cuauhtémoc.
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