À la Une: la première tournée asiatique de Biden, sous les menaces de la Chine et de la Corée du Nord
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Alors que Joe Biden entame ce 20 mai à Séoul une tournée de 5 jours en Asie qui s'achèvera la semaine prochaine au Japon, Pékin tire à boulets rouges, dénonçant « une visite de destruction », rapporte le Times. Alors que les spéculations, ajoute le quotidien britannique, s'intensifient également « sur une possible provocation de la Corée du Nord qui pourrait effectuer un essai nucléaire durant le séjour du président américain ».
Dans le viseur de Pékin, « le pivot asiatique que Joe Biden entend mettre en œuvre », explique le South China Morning Post. En clair, souligne le quotidien de Hong Kong, « l'endiguement de la Chine » sous houlette du leadership américain dans la région « avec ses alliés asiatiques que sont la Corée du Sud, le Japon, l'Inde et l'Australie ». D'où la fureur de Pékin qui tempête et menace « de défendre fermement ses intérêts fondamentaux », comme le rappelle le Global Times.
Le quotidien nationaliste chinois qui met notamment en garde les États-Unis « contre toute interférence dans la question de Taïwan » ; c'est la ligne rouge de la Chine : « intensifier la manipulation de Taïwan, c'est craquer une allumette sur le bord du plus gros baril de poudre entre la Chine et les États-Unis », martèle ainsi l'éditorialiste du Global Times qui fustige encore « une erreur stratégique majeure, dont il sera trop tard pour se repentir ».
Moscou instrumentalise la pénurie de blé mondiale pour exiger la levée des sanctions
« La Russie ne lèvera le blocus des ports ukrainiens que si les sanctions sont revues », rapporte le Times qui souligne que Moscou accuse d'ailleurs « ces sanctions d'être à l'origine de la crise alimentaire mondiale », et ce après que les Nations Unies ont demandé à la Russie « d'ouvrir les ports pour éviter la famine qui menace des millions de personnes dans le monde ». « 43 pays sont au bord de la famine », rapporte de son côté le New York Times.
« 276 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë », alors que les exportations de céréales de l'Ukraine sont réduites « au tiers » de ce qu'elles étaient avant la guerre. Pas de quoi émouvoir la Russie qui, de manière cynique, reproche à l'Occident « de prendre en otage l'ensemble du monde en développement et de le pousser vers la famine », note encore le quotidien américain.
Les talibans s’en prennent maintenant aux présentatrices de la télévision afghane
9 mois après avoir repris le pouvoir à Kaboul, les talibans « ont ordonné aux présentatrices télé de se couvrir le visage à l'antenne », rapporte le Guardian. « Un ordre définitif et non négociable » du ministère de la Vertu et des Mœurs, souligne encore le quotidien britannique qui décrit comment plusieurs animatrices et présentatrices ont « posté sur les réseaux sociaux leurs photos avec un masque facial pendant qu'elles présentaient leurs programmes ».
L'une d'elles avec ce commentaire : « Une femme est en train d'être effacée sur ordre du ministère de la vertu ». Une ligne dure des talibans qui confirme « les pires craintes des défenseurs des droits de l’homme », commente le Guardian, alors qu'au début du mois déjà « ils ont ordonné à toutes les femmes le port de la burqa dans l'espace publique ».
Faut-il s'inquiéter de l'épidémie de la variole du singe ?
Tous les quotidiens s'interrogent aujourd'hui alors que « plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de Monkeypox, la variole du singe, ont été détectés depuis le début du mois dans plusieurs pays européens et en Amérique du Nord », explique Le Temps « laissant craindre un début de propagation de cette maladie qui est endémique en Afrique de l’Ouest ». « Une maladie rare et généralement bénigne », tente de rassurer le Washington Post dont les symptômes « ressemblent à ceux d'une grippe avec des lésions, des pustules gonflées sur le corps ».
C’est « une infection virale qui se transmet par contact », explique de son côté La Repubblica qui incite ses lecteurs « à la prudence dans les relations sexuelles ». En Espagne où 7 cas ont déjà été détectés « les autorités ont en tout cas déjà lancé l'achat de milliers de vaccins contre la variole traditionnelle », nous dit El Pais alors qu'il n'existe aucun « vaccin spécifique contre le Monkeypox ». La Grande-Bretagne commence également à « stocker des milliers de doses pour les proposer aux personnes contacts des cas positifs », rapporte de son côté le Guardian.
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