Revue de presse internationale

À la Une: la rumeur enfle sur une possible démission du pape François

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Le pape François à la fin de son audience générale hebdomadaire sur la place Saint-Pierre au Vatican, le 1er juin 2022.
Le pape François à la fin de son audience générale hebdomadaire sur la place Saint-Pierre au Vatican, le 1er juin 2022. AFP - FILIPPO MONTEFORTE
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« Le pape François est-il proche de la fin de son pontificat ? », titre en Une le Washington Post. « Le pape va-t-il démissionner ? », s’interroge plus directement le Suddeutsche Zeitung, qui met en avant qu'un « certain nombre de signes alimentent les spéculations selon lesquelles le pape pourrait bientôt abdiquer ». « Les rumeurs courent depuis le début du mois de mai », explique de son côté le Guardian, « depuis qu'il est apparu en public en fauteuil roulant à la suite d'une opération au genou ». « La douleur est devenue évidente », commente le Washington Post pour qui « il est impossible de ne pas remarquer la fragilité du pape âgé de 85 ans ».

Et outre ses problèmes de santé, les « rumeurs ont été amplifiées », dit encore le quotidien américain, « par la décision du pape de convoquer un consistoire pour le 27 août prochain, afin d'installer 21 nouveaux cardinaux qui auront le droit de voter pour élire son successeur ». Une convocation estivale complètement « inhabituelle », note le Guardian qui cite un spécialiste du Vatican pour qui « sa démission est une véritable possibilité ».

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« Après l'abdication historique de Benoit XVI en 2013, François a clairement indiqué que cette décision ne devait être considérée comme une exception », souligne de son côté le Post qui fait néanmoins remarquer « qu'avoir deux ex-papes en même temps serait sans doute délicat », pour le Vatican.

L'Ukraine méfiante face à l'instauration de couloirs maritimes en mer Noire

Alors que la Russie est accusée par l'Occident « d'entraver les exportations de blé ukrainien » au risque de créer « une crise alimentaire mondiale », fustige le Frankfurter Allgemeine Zeitung, les Ukrainiens regardent « avec méfiance » les pourparlers en cours en Turquie avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov sur la création de « couloirs maritimes », souligne Le Temps.

« D’accord pour ouvrir des couloirs sécurisés aux navires ukrainiens transportant du blé », fait valoir le président ukrainien Zelensky dans une interview au Financial Times, « mais pas question, dit-il d'offrir les mêmes garanties aux navires russes ». La crainte des Ukrainiens « est que ces couloirs pourraient laisser les ports ukrainiens ouverts aux attaques russes, notamment le port stratégique d'Odessa », explique de son côté le Guardian, qui souligne par ailleurs que Kiev estime « qu'il faudrait au moins 6 mois pour débarrasser la côte des mines russes et ukrainiennes ».

Le temps presse pourtant, estime encore le quotidien britannique qui rapporte « que le risque de famine augmente notamment en Afrique », alors que 20 millions de tonnes de céréales « sont toujours bloquées en Ukraine ».

Les conservateurs rebelles ne désarment pas contre Boris Johnson

Même si le Premier ministre a survécu au vote de défiance, « il est désormais confronté à une guerre d'usure », nous dit le Times, avec 148 députés qui ont voté contre lui, et qui sont « déterminés à changer les règles du leadership du parti, pour forcer un nouveau vote de défiance dans les mois à venir ». Et en attendant, les rebelles « prévoient de faire la grève des votes », note le Guardian. « Ils s'abstiendront de voter des textes du gouvernement afin de paralyser le processus législatif » et fragiliser encore plus Boris Johnson qui, selon l'aveu même de William Hague, l'ancien chef de la diplomatie britannique « conduit désormais le pays avec 2 pneus à plat ».

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La sortie de route pourrait d'ailleurs intervenir très vite « dès le 23 juin prochain si les conservateurs perdent 2 élections partielles cruciales à Wakefield et à Tiverton & Hinoton », analyse le quotidien, avec la possibilité d'une nouvelle crise et « de nouvelles démissions dans le camp conservateur ». « Les dirigeants Tory survivent rarement longtemps après le 1er coup de poignard », commente de son côté le Times.

L'Australie s'inquiète de la puissance de la mafia calabraise sur son sol

La Ndrangheta, « la mafia calabraise domine les réseaux criminels australiens », titre The Australian qui rapporte une vaste enquête de la police fédérale selon laquelle « pas moins de 5 000 membres de la mafia ont été identifiés dans le pays ». Principalement issus de « la mafia calabraise responsable, précise le quotidien, de la contrebande de tonnes de drogues illégales et du blanchiment de milliards de dollars d'agent sale dans l'économie ».

Certains de ces mafieux « prendraient directement leurs ordres depuis l'Italie », souligne de son côté le Guardian qui évoque également la mainmise de cette mafia calabraise « sur le crime organisé » en Australie, avec le soutien de « groupes asiatiques et moyen-orientaux ». « Un problème mondial » fait valoir le gouvernement australien qui estime « qu'ils sont responsables de 70 à 80% du trafic de cocaïne dans le monde ».

© RFI

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