À la Une: les États-Unis réaffirment leur «total soutien» à la Lituanie face aux menaces russes
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« Les États-Unis se tiennent fermement aux côtés de la Lituanie, leur partenaire de l'Otan », titre le Washington Post. Washington qui a rappelé hier son « attachement à toute épreuve » à l'article 5 de l'Otan qui prévoit « qu'une attaque contre un pays allié est une attaque contre tous ». Mise en garde très claire explique Die Welt alors que la Russie ne décolère toujours pas « contre les restrictions du trafic de marchandises vers son enclave militaire de Kaliningrad ». Vilnius fait valoir la simple mise en application des sanctions européennes, alors que Moscou dénonce de son côté « un véritable blocus de Kaliningrad », rapporte le quotidien russe Kommersant, « une mesure illégale » du fait que « le transit de marchandises à travers le territoire lituanien est réglementé par des accords bilatéraux » entre la Russie et la Lituanie. Jusqu'où ira « cette crise dans la crise » ? s'interroge une grande partie de la presse européenne à l'instar de La Repubblica qui redoute que cette extension du conflit ukrainien « ne conduise à une escalade incontrôlable de l'affrontement entre la Russie et l'Occident ». Le conseil de sécurité russe « menace de sérieuses représailles qui auront un impact négatif sur la population lituanienne », note de son côté El Pais. « Poutine ne bluffe pas », insiste le Suddeutsche Zeitung pour qui « l’Europe doit être consciente de cette menace, qui pourrait conduire à un véritable scénario de conflit ». Des inquiétudes que ne partage pas le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui comme le Times de Londres soutiennent « que Poutine y réfléchira à 2 fois avant d'attaquer un pays de l’Otan ».
Les deux Américains capturés par les Russes menacés de peine de mort
La presse américaine rapporte « la consternation de la Maison Blanche » face aux déclarations du porte-parole du Kremlin « qui n'exclut pas une éventuelle condamnation à mort » pour ces deux Américains, « arrêtés la semaine dernière près de Kharkiv alors qu'ils combattaient aux côtés des Ukrainiens », note le New York Times. Pour Moscou « ces soldats sont des mercenaires et ne sont donc pas couverts par les Conventions de Genève », explique de son côté le Guardian. Le quotidien britannique qui souligne « qu'ils seraient par ailleurs détenus par les forces pro-russes dans le Donbass », deux républiques séparatistes qui contrairement à Moscou « n'appliquent pas de moratoire sur la peine de mort ». « Trois combattants étrangers, deux Britanniques et un Marocain ont déjà été condamnés à mort par le tribunal de Donetsk au début du mois » , rappelle le Washington Post qui note que la Maison Blanche « ne précise pas quelles mesures elle prendrait si ses ressortissants devaient subir le même sort ».
Covid: Omicron 5 « déferle sur l'Europe »
« La 7e vague est en marche », assure le Suddeutsche Zeitung, les « contaminations repartent fortement dans toute l'Europe », explique également le Guardian qui rapporte l’inquiétude des experts « devant une possible aggravation des cas, tout au long de l'été avec la levée de presque toutes les restrictions et le faible taux de rappel de vaccination ». « Si le Portugal a connu ces dernières semaines la vague la plus spectaculaire, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie sont désormais touchées », explique encore le quotidien britannique. La faute à « Omicron 5 », comme l'appelle La Repubblica « le sous variant BA.5 désormais dominant dans le pays », nous dit le quotidien italien qui se rassure en notant que « dans la grande majorité des cas il ne provoque pas de pneumonie, et peut être traité à domicile ». Mais la multiplication des infections pourrait entraîner « davantage de décès », met de son côté en garde Die Welt qui rapporte que la ville de Berlin envisage de prendre très vite des mesures plus strictes « notamment le port du masque en intérieur ».
« Jumbo », le célèbre restaurant flottant de Hong Kong a coulé en mer de Chine
Beaucoup de nostalgie dans la presse pour ce légendaire navire-restaurant long de 76 mètres, et haut de trois étages « un véritable palais impérial chinois », s'émerveille le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui rappelle « qu'il avait accueilli les plus grands de ce monde, la Reine Elizabeth II, l'ancien président américain Carter ou bien encore Tom Cruise ». « Pendant 46 ans il a été l'un des symboles de Hong Kong », note de son côté La Repubblica qui se désole que la pandémie ait accéléré sa triste fin. Criblé de dettes, condamné à quitter Hong Kong, « le navire a finalement sombré en mer de Chine alors qu'il était remorqué vers le Cambodge », rapporte le South China Morning Post. « Avec lui c'est un morceau de l'histoire de l'ancienne colonie britannique qui disparait », s’attriste La Repubblica.
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