À la Une: les Occidentaux se mobilisent pour aider l'Ukraine à passer l'hiver
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Les initiatives de soutien à Kiev se multiplient alors que l'hiver ukrainien s'annonce rude, d'autant plus que « Poutine utilise le froid comme une arme de guerre », explique Die Welt « en ciblant les infrastructures énergiques pour faire souffrir et décourager la population ukrainienne ». Après dix mois de guerre, un « drame humanitaire » n'est pas à écarter, explique de son côté le Washington Post qui salue d'ailleurs l'initiative française d'une conférence de soutien qui, ce mardi à Paris, « va notamment se concentrer sur le maintien en état de marche des infrastructures civiles de l'Ukraine pour l'aider à passer l'hiver ». Une « question de survie » insiste de son côté le New York Times, « alors qu'une grande partie du pays est privé d'électricité et sans chauffage ». Dès hier, le G7 s'est également engagé « à soutenir davantage l'Ukraine », note de son côté le Suddeutsche Zeitung, alors que l'Union européenne s'est, elle, mise d'accord sur « un prêt de 18 milliards d'euros à Kiev pour l'année prochaine ». Soutien financier mais également militaire : les Européens ont ainsi approuvé « l'octroi de 2 milliards d'euros supplémentaires pour fournir des armes à l'Ukraine », rapporte El Pais. Un véritable afflux d’aides qui vient en tout cas démentir « les prédictions selon lesquelles les alliés, américains et européens de l'Ukraine seraient fatigués de la guerre à la fin de l'année », analyse un stratégiste dans le Washington Post, qui se félicite « que cette mobilisation vienne montrer l'exact contraire ».
Dans le Donbass ukrainien, la « boucherie » de Bakhmout
La ville de Bakhmout, « attaquée sans relâche depuis six mois par les forces russes », est « devenue l'épicentre des combats », rapporte Le Temps ; une nouvelle ville martyr « où ce qu'il reste de la population vit terrée, sans eau et sans électricité, alors que les militaires ukrainiens sont plongés dans la boue, transis de froid et à la merci des obus mais également des bombes au phosphore ». Un affrontement brutal, terriblement sanglant, rapporte de son côté l'envoyé spécial du Guardian qui parle « du hachoir à viande de Bakhmout » où les russes envoient à l'assaut « les mercenaires du groupe Wagner et les soldats tout juste mobilisés », une boucherie quotidienne, « qui selon les estimations ferait 60 à 100 morts par jours côté russe », et « de nombreuses victimes également côté ukrainien ». Pour une ville qui « n'a pourtant aucune importance stratégique » souligne encore le Guardian, « si ce n'est peut-être de rétablir un sentiment de prestige militaire pour le Kremlin qu'il a perdu après des mois de revers sur le champ de bataille ».
Le clergé iranien se joint aux critiques après l'exécution d'une 2ème manifestante
« La pendaison de deux jeunes manifestants, ajoutée à la menace de nouvelles condamnations à mort - ont ouvert une brèche dans le clergé chiite iranien », commente La Repubblica qui rapporte que « deux religieux de haut rang, d'éminents érudits du chiisme, l'ayatollah Morteza Moghtadai et l'ayatollah Mohammad-Ali Ayazi se sont hier élevés contre ces exécutions », soutenant notamment que les manifestations « n'étaient pas une guerre contre Dieu », comme le fait valoir le régime iranien, et qu'une condamnation à mort « nécessitait un crime », ce qui n'était pas le cas des personnes exécutées. « Des personnalités du clergé qui mettent en doute la validité religieuse des condamnations à mort », c'est une première, commente également de son côté le New York Times qui rapporte néanmoins la réponse ferme du pouvoir « face à toutes les critiques » martelant « que les juges ont toute autorité pour décider ce qui constitue "un ennemi de dieu" ».
Qatargate : l'onde de choc du scandale de corruption ébranle l’Europe
Alors que les investigations se poursuivent, « bousculant l'institution européenne » explique El Pais qui rapporte que « depuis vendredi et l'incarcération de la vice-présidente Eva Kaili au cœur de ce scandale de pot de vins, pas moins de 20 perquisitions ont eu lieu, hier au siège même du Parlement européen à Bruxelles ». Alors que la présidente du Parlement, Roberta Metsola, promet « une grande réforme pour plus de transparence », dit Le Temps, « le virus de la méfiance » s'est installé, commente le Suddeutsche Zeitung qui explique « que tout ce que l'Union européenne entretient comme relations avec l'émirat du Qatar va être passé au crible, non seulement au Parlement, mais dans toutes les institutions européennes ». « Le travail de nettoyage vient de commencer », dit le quotidien allemand, « et il risque de durer longtemps ».
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