À la Une: l'Ukraine dément toute implication dans le sabotage des gazoducs Nord Stream
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Très fermes démentis des autorités ukrainiennes alors que les révélations en début de semaine du New York Times et du magazine allemand Die Zeit continuent aujourd'hui encore d'alimenter les spéculations dans la presse internationale. « Une vaste agitation, et pourtant si peu de certitudes », écrit le Suddeutsche Zeitung , mais « que s'est-il donc passé en mer baltique il y a 6 mois ? », « le saura-t-on un jour ? » s'interrogent pareillement La Repubblica et le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui comme l'ensemble de la presse rapportent comment le New York Times « citant des informations recueillies par le renseignement américain », impute « à un groupe pro-ukrainien » l'attaque conduite en septembre dernier contre les deux pipelines Nord Stream en mer Baltique ; « une attaque effrontée », affirme le quotidien américain, « menée par un groupe de saboteurs ukrainiens, mais qui pourrait avoir agi sans lien avec le président Zelensky ». Une thèse confirmée par le magazine Die Zeit et des chaînes de télé allemandes, rapporte de son côté Le Temps qui souligne que ces médias « citent des sources proches de l'enquête allemande » qui évoquent l'existence d'un bateau « loué par une entreprise polonaise appartenant à des Ukrainiens qui auraient pris la mer le 6 septembre dernier du port allemand de Rostock avec à son bord six personnes dont deux plongeurs ». Le bateau, depuis retrouvé, « montrerait des traces d'explosifs ».
La piste ukrainienne à prendre avec prudence
C'est le sentiment qui domine dans la presse, après les démentis de Kiev, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius « appelle à la prudence », rapporte le Guardian, mettant en garde « contre des conclusions hâtives » et soulignant « la possibilité que cette opération de sabotage ait pu être conduite sous faux drapeaux pour accuser l'Ukraine ». Sentiment partagé par de nombreux analystes dans la presse aujourd'hui, « cette nouvelle thèse apporte de l'eau au moulin de ceux qui veulent une fin rapide de la guerre et font peser une part de responsabilité sur l'Ukraine », estime un expert militaire dans Le Temps pour qui ces accusations « entrent en tout cas parfaitement dans le cadre de la propagande russe ». « On se croirait dans un James Bond », raille de son côté un expert allemand qui doute « qu'on connaîsse un jour la vérité » et estime « que personne n'a d'ailleurs intérêt à la connaître ». En attendant, les résultats des enquêtes allemandes, suédoises et danoises, fait valoir de son côté Die Welt « accordons au moins le bénéfice du doute au pays agressé, à l'Ukraine ».
Vers une interdiction totale de TikTok aux États-Unis
« C'est la 1ʳᵉ fois que l'administration Biden se prononce sur un projet de loi concernant le réseau social chinois », souligne le Japon Times qui rapporte « que la Maison Blanche soutient le projet d'un groupe bipartisan de sénateurs -démocrate et républicain - qui permettrait à l'administration américaine d'interdire complètement TikTok ainsi que d'autres applications enracinées dans des pays étrangers ». « Les fonctionnaires fédéraux estiment que TikTok pourrait un jour être utilisé à des fins de propagande ou de chantage par le gouvernement chinois, une véritable menace pour la sécurité nationale », explique de son côté le Washington Post qui souligne néanmoins « que l'interdiction d'une application utilisée par plus de 100 millions de personnes aux États-Unis pourrait bafouer les droits du 1er amendement, sur la liberté d'expression ». Reste qu'en pleine montée des tensions entre Washington et Pékin, « les appels à la fermeté contre la Chine se renforcent », note le New York Times qui rappelle que la Maison Blanche « vient d'ailleurs d'ordonner à toutes les agences fédérales de quitter TikTok avant fin mars », comme l'ont déjà fait le Canada et les institutions européennes.
Au Japon, des souris créées avec deux pères biologiques
Et voilà qui « ouvre des possibilités radicalement nouvelles en matière de reproduction », explique le Guardian qui salue « d'une avancée scientifique majeure ». « Une véritable 1ère », s'enthousiasme également le Daily Mail qui décrit comment « des chercheurs japonais ont réussi à créer sept souris avec deux pères biologiques en utilisant des cellules de peau d'une souris mâle pour former un ovule viable qui a ensuite été fertilisé ». « Une avancée qui pourrait permettre à deux hommes d'avoir des enfants sans mère porteuse », ajoute le tabloïd britannique. « L'équipe de scientifiques japonais tente à présent de reproduire cette réussite avec les cellules humaines », précise le Guardian, « avec l'espoir d'y parvenir techniquement d'ici une dizaine d'années ».
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