À la Une: la Russie prête à négocier des armes avec la Corée du Nord, selon Washington
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Les discussions entre Pyongyang et Moscou sur un « éventuel contrat d'armement progressent activement et au plus haut niveau » a averti la Maison-Blanche le 4 septembre, qui assure que les deux chefs d'État Vladimir Poutine et Kim Jong-un ont d'ailleurs prévu de se retrouver « dès la semaine prochaine à Vladivostok » le grand port de la côte est de la Russie, rapporte le New York Times. Dans ce qui sera « l'une des rares incursions hors de son pays, Kim quittera Pyongyang, probablement à bord de son train blindé » pour rejoindre Poutine, détaille également le Washington Post, « afin de discuter d'éventuels contrats d'armements pour renforcer les forces de combat russes en Ukraine ».
« Alors que la guerre en Ukraine tourne au vinaigre, la Russie demande ainsi l'aide de la Corée du Nord », commente le Guardian qui souligne « qu'après avoir soutenu les sanctions de l'ONU contre le programme nucléaire nord-coréen, Poutine se voit ainsi contraint de réévaluer ses relations avec Pyongyang. » En pleine contre-offensive ukrainienne, alors que la Russie a rapidement épuisé ses munitions, « Poutine entend ainsi sécuriser l'achat d'obus d'artillerie et de missiles anti chars nord-coréens. En échange de quoi, la Corée du Nord espère, elle, recevoir de précieuses devises étrangères pour continuer à financer le développement de ses missiles balistiques intercontinentaux », explique encore le quotidien britannique.
Un rapprochement entre les deux états paria qui pourrait même « se concrétiser avec des exercices navals conjoints avec la Chine, note le Financial Times, une véritable première pour le régime de Pyongyang », et un véritable « défi pour les États-Unis » déjà à couteaux tirés avec Pékin.
La Russie cherche à recruter parmi les étrangers
« Alors que le nombre de victimes de la guerre augmente », la Russie n'hésiterait pas à « exploiter les ressortissants étrangers dans le cadre d'une vaste campagne de recrutement pour aller combattre en Ukraine », selon les informations du ministère britannique de la Défense, souligne le Guardian. Le quotidien britannique rapporte « que depuis la fin juin, Moscou a ainsi fait publier des annonces en ligne en Arménie et au Kazakhstan pour attirer des volontaires ».
Avec à la clef des salaires alléchants, rapporte Die Welt « une prime de départ de près de 5 000 euros et un salaire mensuel commençant à 1 827 euros, soit nettement plus que le salaire moyen », souligne le quotidien allemand qui affirme qu'au-delà de ses recrutements volontaires, la Russie userait également de « coercition », forçant certains migrants d'Asie centrale à rejoindre l'armée russe « des ouvriers du bâtiment ouzbeks à Marioupol auraient ainsi vu leurs passeports confisqués avant d'être contraints de rejoindre l'armée ».
L'absence confirmée de Xi Jinping au G20 inquiète les Occidentaux
Le président chinois boude ostensiblement la réunion du G20 qui s'ouvre ce week-end en Inde. « Une première, note le South China Morning Post, première fois qu'un dirigeant chinois manquera cette réunion historique, qui plus dans un contexte de tensions croissantes avec l'Occident », commente le quotidien de Hong Kong qui souligne « que cette absence renvoi les espoirs d'une rencontre entre Xi et le président américain Biden au futur sommet de l'Apec en novembre prochain ».
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« Une absence qui révèle la profonde fracture entre la Chine et les États-Unis ainsi que d'autres pays occidentaux du G20 », commente également le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui y voit l'émergence « d'une nouvelle guerre froide. »
« Xi Jinping se comporte ainsi "en empereur" imposant son propre agenda et ses propres formats », analysent des spécialistes dans le Japan Times, qui soupçonnent Xi Jinping de sécher le sommet « pour ne pas renforcer le profil mondial de son grand rival indien », préférant « renforcer la Chine dans des groupes plus fiables à ses yeux, comme les Brics où le président chinois peut dicter l'ordre du jour. »
« Cap'taine pirate » : le bandeau noir sur l'œil droit d’Olaf Scholz amuse la presse
Une image surprenante, qui fait le tour du monde, publiée par Scholz lui-même sur X (ex-Twitter) pour expliquer sa malheureuse chute le week-end dernier en faisant du jogging, et qui l'a laissé l'œil tuméfié et des égratignures sur tout le visage. « Ça a l'air pire que ça ne l'est », a commenté le chancelier rebaptisé « le pirate de la chancellerie » par le Suddeutsche Zeitung qui salue néanmoins son « sens de l'humour ». Alors que les parodies, « les memes » se multiplient sur les réseaux sociaux.
« Les dommages ne semblent pas avoir entravé sa capacité à travailler », rassure le Times qui ironise sur le fait que le chancelier « a d'ailleurs fermé les yeux sur les demandes de l'opposition qui souhaite ajouter la Géorgie et la Moldavie à la liste des "pays sûrs" en matière de demande d'asile. » Le « nouveau pirate Scholz fait en tout cas face à une rentrée difficile, souligne de son côté La Repubblica, avec des sondages en berne pour sa coalition et une économie allemande qui continue de s’enliser. »
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