Revue de presse internationale

À la Une: Biden en Israël mercredi alors que les craintes d'une escalade du conflit s'intensifient

Publié le :

Le président Joe Biden avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en marge de la 78ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le 20 septembre 2023.
Le président Joe Biden avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en marge de la 78ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, le 20 septembre 2023. REUTERS - KEVIN LAMARQUE
Publicité

Une visite du président américain « qui constitue une démonstration spectaculaire de soutien à Israël », après « les attaques terroristes sanglantes du Hamas et alors que le pays s'apprête à lancer une offensive terrestre de représailles sur Gaza qui pourrait dévaster les populations civiles », explique le Washington Post.  C’est « une visite sans précédent d’un président américain dans une zone de guerre » souligne également le quotidien israélien Haaretz, alors « que les responsables américains s’inquiètent de l’ouverture d’un 2ᵉ front à la frontière du Liban avec le Hezbollah, et potentiellement l’Iran ». « Ce voyage est un pari pour Joe Biden », analyse de son côté le New York Times « pari qui vise à dissuader les ennemis d'Israël par une démonstration de solidarité tout en cherchant à alléger le sort des Palestiniens de Gaza assiégés par Israël ». Une situation humanitaire à Gaza qui ne cesse d'empirer « après 10 jours d'intenses bombardements israéliens », malgré tous les efforts déployés ces derniers jours par le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken « rien n'est venu soulager la détresse des Palestiniens de Gaza » souligne le Guardian. « Les efforts déployés par les Américains pour ouvrir le point de passage de Rafah s'essoufflent », note également le Times. Biden réussira-t-il à pousser Israël à la retenue ?, c'est l'un des principaux buts de cette visite qui après Israël se poursuivra à Amman, où le président américain s'entretiendra avec le roi de Jordanie Abdallah, le président égyptien al-Sissi et son homologue palestinien Abbas, note le Wall Street Journal. Et le temps presse « si l'aide n'entre pas à Gaza, les médecins n'auront plus qu'à préparer les certificats de décès », a prévenu le patron régional de l’OMS, rapporte Le Soir.

Le sort des otages également au cœur des priorités 

Et c'est l'une des priorités du président américain mais également du chancelier allemand Scholz qui arrive aujourd'hui en Israël pour également « envoyer un message de solidarité », explique Die Welt alors que l’Allemagne comme de nombreux pays compte des ressortissants parmi les quelque 200 otages retenus par le Hamas. À Munich, comme à New York ou Jérusalem, les comités de soutien font entendre leurs voix « qui réclament le retour des otages coûte que coûte », rapporte le correspondant du Temps en Israël. La colère montre contre le Premier ministre Netanyahu accusé par les familles d'otages « d'être complètement absent sur ce dossier » qui « après les massacres est pourtant la composante la plus traumatisante de l'offensive du Hamas », souligne encore Le Temps. Partout dans la presse internationale, on peut lire et voir, des photos de ces otages et le désespoir de leurs familles. « Ils seraient 199, détenus à Gaza, pour la plupart des civils, allant de bébés à des octogénaires, et nombre d'entre eux ont la double nationalité », souligne le Guardian. Et leurs familles et amis « sont de plus en plus inquiets pour leur sécurité après les milliers de frappes aériennes qui ont frappé Gaza », note le Times qui estime que pour eux aussi le temps presse « avant le lancement de l'invasion terrestre israélienne qui mettra leur vie en péril et stoppera toute négociation pour leur libération ».

Le conflit s’impose au menu de la rencontre Poutine-Xi Jinping à Pékin

Une visite pour un forum sur « les Routes de la soie » qui va être en partie éclipsé par le conflit entre Israël et le Hamas, explique le New York Times qui souligne « que le président russe et son homologue chinois se sont en tout cas abstenus de condamner directement le Hamas comme l'ont fait les pays occidentaux », préférant « appeler à la fin des violences et à la reprise des pourparlers sur la création d'un État palestinien » tout en critiquant la brutalité des représailles d'Israël à Gaza,  manière -estime le Times- « de renforcer leur position auprès des pays arabes ». Poutine a montré quelques velléités d'action diplomatique « en s'entretenant avec le Premier ministre Netanyahu et le président palestinien Abbas », note de son côté le Suddeutsche Zeitung. « Une position de médiateur de paix potentiel, complètement tirée par les cheveux », raille le Washington Post qui juge « que la Russie est complètement disqualifiée » alors « qu'elle bombarde depuis des mois les civils ukrainiens, et qu'elle vient d'échouer à faire respecter un cessez-le-feu entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie ». 

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 04:04
  • 03:49
  • 03:41
  • 04:13
  • 03:54