
« S'il n'y a pas de trêve, les gens vont commencer à mourir de faim » : c'est à la Une du quotidien belge Le Soir, au sujet de la guerre à Gaza. Une déclaration signée de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. Car malgré la guerre, l'UNRWA continue à travailler sur place. « Nous avons 13 000 employés sur le terrain à Gaza », explique Natalie Boucly, l'une des responsables de l'agence onusienne, interrogée par le Soir. « Notre personnel continue à travailler même si 99 d’entre eux ont à ce jour perdu la vie depuis le 7 octobre. » Et elle confirme l'inquiétude grandissante. « C'est une crise humanitaire catastrophique : l’eau potable manque cruellement, ainsi que le carburant pour pomper et purifier l’eau. Du coup, on ne peut pas toujours cuire les lentilles et les haricots », explique Natalie Boucly, quand on lui demande si l'UNRWA arrive à « gérer la situation ».
La guerre à Gaza, également en Une du journal Haaretz. Le quotidien israélien publie le récit d'un soldat à Gaza. « Combien d'autres levers de soleil verrons-nous ici », se demande-t-il. Il raconte les combats et la peur. « La douleur s'atténue et les yeux se ferment d'eux-mêmes. Mais personne ici ne dort vraiment bien ; au mieux, on somnole. Après un mois de service, ajoute ce soldat, je suis rentré à la maison pour quelques heures, tout m'a semblé différent. Même mes enfants. Peut-être que je le suis aussi... »
Les tunnels de Gaza
« Alors que les forces terrestres israéliennes avancent à grands pas dans Gaza, le plus grand danger pourrait être sous leurs pieds », explique le New York Times, à l'aide d'un croquis qui retrace ce réseau de tunnels, où les hommes circulent, ainsi que les armes. « Serpentant sous des zones résidentielles denses, les passages permettent aux combattants de se déplacer à l’abri du regard de l’ennemi. Il existe également des bunkers pour stocker des armes, de la nourriture et de l'eau, et même des centres de commandement et des tunnels suffisamment larges pour les véhicules », estiment les chercheurs. « Aucun étranger ne possède une carte exacte du réseau, et peu d’Israéliens l’ont vu de leurs yeux, ajoute le New York Times. Une otage israélienne de 85 ans, qui a été libérée au bout de 17 jours, a toutefois décrit avoir marché à travers une "toile d’araignée" de tunnels humides. Elle a finalement atteint une grande salle où étaient détenues deux douzaines d’autres otages. »
Appel pour un cessez-le-feu
C'est lors d'un entretien à la BBC, que le président français Emmanuel Macron a lancé cet appel, dont The Independant se fait l'écho. « Bien que la France condamne clairement les attaques terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre, et reconnaisse le droit d'Israël à se défendre, nous les exhortons à arrêter ces bombardements », a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant « De facto – aujourd’hui, les civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués. Il n’y a donc aucune raison et aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter ».
Chanceux célibataires
Vous l'ignorez peut-être, mais ce 11 novembre est la Journée mondiale des célibataires. « Ne pas être en couple apparaît aujourd'hui comme un modèle tendance », nous dit le quotidien français Libération, avec à l'appui la photo d'un homme seul, dans son lit, entortillé dans un drap blanc. Et le célibat n'est pas un sujet mineur, « en France, ils sont pas moins de 18 millions », nous dit Libération, majoritairement des hommes. Quel regard la société porte-t-elle sur eux ? C'est le sociologue Jean-Claude Kaufmann qui répond : « Autrefois, le jugement de la société était très dur sur les "vieux gars" et les "vieilles filles". Mais, depuis une quarantaine d’années, les célibataires sont de moins en moins stigmatisés, au point qu’ils peuvent apparaître aujourd’hui comme des modèles "tendance" affichant l’autonomie et la liberté, une manière de prolonger sa jeunesse. »
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