Revue de presse internationale

À la Une : le discours «sans surprises» du secrétaire général du Hezbollah

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Le chef du Hezbollah libanais promet de se venger des atrocités commises par Israël dans un discours télévisé jeudi 19 septembre 2024.
Le chef du Hezbollah libanais promet de se venger des atrocités commises par Israël dans un discours télévisé jeudi 19 septembre 2024. REUTERS - Mohamed Azakir
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Hassan Nasrallah a « puisé dans son registre classique lors de cette allocution » décidée après l'attaque ayant visé les appareils de transmission de son parti, estime au Liban, L'Orient Le Jour. S'il a évidemment pointé du doigt Israël tout au long de cette prise de parole et dénoncé « une déclaration de guerre » venue de l'état hébreu, le quotidien francophone estime que « le chef du Hezbollah s'est montré évasif... encore plus que d'habitude » quant à une éventuelle riposte de son parti.

Une façon, poursuit le média, « de gagner du temps ». « Un niveau de confidentialité qui pourrait signifier que la contre-attaque sera de nature sécuritaire plutôt que militaire ». L'Orient le jour estime également qu'une riposte puissante offrirait au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, « le parfait prétexte pour lancer une guerre totale contre le Liban ».

Le quotidien espagnol souligne le « déplacement du centre de gravité de la guerre à Gaza vers le Liban »« Sans relâcher la pression » sur l'enclave palestinienne, précise-t-on du côté de Madrid. « Israël met les bouchées doubles pour tenter de tenir le Hezbollah à distance à la frontière avec le Liban au nord ». Une pression remarquée lors de la prise de parole d'Hassan Nasrallah, un discours pendant lequel « les avions de chasse israéliens franchissaient le mur du son au-dessus de Beyrouth » ajoute El Pais.

Pas de cessez-le-feu à Gaza

Elles sont même « hors de portée de Biden », c'est ce que révèle ce vendredi le Wall Street Journal. Si le quotidien new yorkais assure que l'administration américaine poursuit ses tractations, il affirme également qu'un certain nombre de responsables de haut niveau « à la maison blanche, au département d'État et au pentagone » doute fortement de la signature d'un accord.

Certains d'entre eux sont même formels : il n'y aura pas d'entente « avant la fin du mandat du président Biden ». Conséquence : « l'ambiance au sein de l'administration américaine est toujours aussi morose » conclut le quotidien.

Exil en Espagne

Une dizaine de jours après son arrivée, l'opposant vénézuélien assure qu'il n'a subi aucune pression de la part du gouvernement espagnol pour quitter son pays. El Pais revient sur ce départ, « entouré de mystère » peut-on lire.

Une affaire « devenue une question de politique de premier ordre » en Espagne, assure le quotidien. Après les accusations lancées par l'opposition et selon lesquelles le gouvernement de Pedro Sanchez a manœuvré « en faveur du chavisme » pour obtenir cet exil et ainsi « diviser l'opposition ».

« Les efforts diplomatiques avaient pour seul but de faciliter mon départ sans exercer aucune pression », reprend El Pais qui désigne le concerné comme celui « qui a remporté les élections face à un Nicolas Maduro qui ne veut pas reconnaitre sa défaite ».

Pendant ce temps, le Parlement européen reconnait Edmundo Gonzalez Urrutia comme « président légitime ». Une information traitée par La Libre en Belgique qui titre sur le « malaise dans l'hémicycle » après le vote d'une résolution sur le Venezuela « avec une majorité de droite et d'extrême droite ». « Les libéraux ont snobé le vote » là où « les socialistes ne voulaient pas s'associer à l'appel à reconnaitre l'opposant comme président légitime », précise-t-on du côté de Bruxelles.

Nouveau gouvernement français

Deux semaines après la nomination par Emmanuel Macron de Michel Barnier, le Premier ministre qui « fait un premier pas pour sortir du bourbier » lance franchement Le Temps en Suisse. La liste pourrait être connue avant dimanche selon Matignon. On parle dans la presse européenne comme en France de quelques 38 ministres. Mais « faire des compromis » dit leCorriere Della Serraen Italie, « dans un gouvernement où la droite gaulliste semble surreprésentée par rapport aux résultats des dernières législatives et où les macronistes sont toujours forts serait perçu comme une trahison de la gauche ». Une gauche, ajoute le quotidien italien, qui annonce plutôt « la bataille ».

L'extrême droite pourrait, elle, jouer les arbitres, fixant déjà ses lignes rouges, « la position de Marine le Pen, bien qu'extérieure à l'exécutif sera fondamentale », assure le Corriere Della Serra.

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