Revue de presse internationale

À la Une: les sanctions de Donald Trump contre le pétrole russe

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Selon les États-Unis, plafonner les prix du pétrole russe pourrait réduire les ressources tirées par la Russie et limiter les conséquences de l’envolée des prix de l’énergie pour les pays consommateurs. Ici, une plateforme russe sur le champ pétrolifère de Kravtsovskoye, sur la mer Baltique, le 16 septembre 2021. (Image d'illustration)
Selon les États-Unis, plafonner les prix du pétrole russe pourrait réduire les ressources tirées par la Russie et limiter les conséquences de l’envolée des prix de l’énergie pour les pays consommateurs. Ici, une plateforme russe sur le champ pétrolifère de Kravtsovskoye, sur la mer Baltique, le 16 septembre 2021. (Image d'illustration) © Vitaly Nevar / Reuters
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« Les sanctions de Trump contre le secteur pétrolier russe intensifient la guerre économique », titre le New York Times, selon lequel Donald « Trump va frapper la Russie là où ça fait mal ». Un vrai revirement de la part du président américain. Selon le quotidien américain, cette décision marque « un changement de stratégie important, de la part du président américain, qui jusqu’à présent s’était abstenu de punir la Russie… » « Pourquoi Trump a atteint un point de non-retour avec [Vladimir] Poutine ?, interroge de son côté le Wall Street Journal. Pendant des mois, Trump a menacé de prendre ce style de mesures, avant d’y renoncer, car il continuait de croire qu’il pouvait négocier avec Poutine sur la guerre en Ukraine, posture qui a longtemps frustré les dirigeants politiques, aux États-Unis et en Europe. »

« Mais la patience du président a fini par s’émousser », selon des responsables américains. En Espagne, El Païs estime que « le coup porté par Trump aux compagnies pétrolières russes, va perturber les calculs de Poutine visant à prolonger la guerre en Ukraine ».

La presse russe, et notamment le Moskovski Komsomolets, fait sa Une sur la réponse de Vladimir Poutine, qui a qualifié ces sanctions « d’acte inamical ». Le président russe a notamment affirmé que « si la part de la Russie sur le marché mondial diminue en raison des sanctions imposées à la Russie, cela aura des conséquences néfastes, y compris pour les États-Unis. »

Un vote qui fait polémique

À la Une également, les réactions après le vote au Parlement israélien, la Knesset, sur la Cisjordanie du vote d’un projet de loi préliminaire visant à établir une « souveraineté israélienne » sur le territoire. Où l’on reparle de Donald Trump qui, nous dit le Times of Israel, affirme que l’État hébreu « ne fera rien avec la Cisjordanie ». « Ne vous inquiétez pas pour la Cisjordanie », a encore déclaré le président américain. Cela alors que l’administration américaine s’indigne, estimant ainsi « les Israéliens ne peuvent pas nous traiter comme si nous étions Joe Biden ». Un autre responsable américain résume ainsi la situation : « Netanyahu est sur un fil avec Donald Trump. S’il persiste, il va faire capoter l’accord sur Gaza. Et s’il le fait capoter, Donald Trump le fera capoter. ».

De son côté, le journal d’opposition Haaretz juge que « le contrôle israélien de la Cisjordanie serait le pire fléau pour le pays ». Évoquant le vote de la Knesset, Haaretz estime « qu’agir ainsi, lors de la visite du vice-président JD Vance (...) revient à cracher au visage de l’administration de droite la plus pro-israélienne de tous les temps ». Conclusion d’Haaretz : « Les illusions annexionnistes doivent être stoppées dès maintenant, et l’administration Trump ne peut s’en charger seule. Israël doit y renoncer s’il souhaite ouvrir la voie à un futur accord avec les Palestiniens. »

Expérimentation originale en Inde

C’est Libération qui nous en parle aujourd’hui : « L’Inde expérimente pour la première fois l’ensemencement de nuages à New Delhi, pour lutter contre la pollution ». Plus précisément, « l’Inde a provoqué [jeudi]une pluie artificielle au-dessus de la capitale indienne en pulvérisant d’un avion un produit chimique, dont la nature n’a pas été précisée. Si l’essai s’avère concluant, l’opération en elle-même commencera le 29 octobre. »

L’ensemencement des nuages vise « à dissiper le brouillard de pollution toxique qui enveloppe la capitale depuis plusieurs jours », précise encore le quotidien français. Toutefois, la substance chimique utilisée pour cette opération pose question. Ce peut être par exemple de « l'iodure d'argent ». De plus, précise encore Libération, « des recherches ont montré que les opérations d'ensemencement ne produisent pas toujours les résultats escomptés. »

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