«Musique et République», comment l'attachement à la patrie s'est fait tambour battant ?
Publié le :
Des fêtes révolutionnaires aux bals du Front populaire, l'histoire de France depuis 1789 s’est aussi écrite en musique. Parfois ces musiques ont été un moyen pour les pouvoirs successifs de renforcer le sentiment patriotique, de sceller l’unité de la nation avec des tubes qui ont traversé les siècles.
La Marseillaise bien sûr ou la Carmagnole, mais aussi bien d’autres partitions que les Archives Nationales ont ressorties de leurs cartons. En trois siècles, la musique a aussi changé de statut. Sa pratique, son enseignement se sont progressivement démocratisés, sortant des salons de l’aristocratie et de la noblesse pour trouver sa place notamment dans les écoles de la République à travers la création des conservatoires.
Marie Ranquet, conservatrice en chef du patrimoine aux Archives nationales, et Sophie Lévy, responsable des archives au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sont les invitées de Sur le pont des arts.
L'exposition Musique et République, de la révolution au Front Populaire est à voir aux Archives Nationales de Paris jusqu’au 14 juillet 2025.
Au programme de l'émission :
►Chronique Continent’Art
Olivier Rogez nous présente le Kwaito, une musique de célébration. Née à Soweto, en banlieue de Johannesburg en Afrique du Sud, le Kwaito est devenu rapidement un mouvement culturel à part entière.
► Reportage
Lisa Giroldini nous fait découvrir l’exposition Écran Total de Corinne Vionnet à Pont-Aven en France. C’est la première rétrospective de l’artiste visuelle franco-suisse dont le travail porte sur le tourisme de masse et la circulation des images.
► Playlist du jour
- La Marseillaise Fourmisienne
- Clou - À L’Arrière de la voiture.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne