Un jour au village

Mongolie : les communautés rurales tiraillées entre l’appel de la ville et leur identité

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Quand on parle de la Mongolie, on pense à ses immenses étendues de steppes, à ses chaines de montagnes et à la rudesse de ses hivers. Mais la Mongolie, c’est aussi ses populations, surtout ses éleveurs de grands troupeaux et ses communautés rurales dont le mode de vie nomade ou semi-nomade subit les conséquences de l’exode vers la capitale Oulan-Bator. Un phénomène expliqué dans l’exposition photos intitulée «Comme des papillons en hiver».

Manon Lelarge et Régis Defurnaux.
Manon Lelarge et Régis Defurnaux. © Kpénahi Traoré/RFI
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Des images exposées en plein air au jardin d’agronomie tropicale René Dumont à Nogent-sur-Marne.

Depuis le début des années 2000 jusqu’en 2023, la population de la capitale de la Mongolie est passée de 800.000 à 1.700.000 habitants. Des milliers de Mongols dont la plupart sont des éleveurs de chevaux, de yaks, de rennes ou encore de moutons et de chèvres, ont quitté la campagne, ces deux dernières décennies, pour s’installer à Oulan-Bator, où vit la moitié de la population. Un bouleversement profond synonyme de déracinement dans une société où ils sont les marqueurs identitaires. L’exode rural affecte particulièrement les populations nomades et semi-nomades qui font le choix de rester. Ces éleveurs doivent de plus en plus subsister avec l’évolution de leur territoire sans perdre leur identité. Un photographe a travaillé aux côtés d’AVSF pendant 8 ans avec les communautés nomades de Mongolie, pour rendre compte des mutations de leur société. De cette immersion, il en a tiré l’exposition photos «Comme des papillons en hiver».

 

Invités :

  • Régis Defurnaux, photographe documentaire et auteur de l'expo «Comme des papillons en hiver»
  • Manon Lelarge, ex-coordinatrice d’Agronomes et vétérinaires sans frontières, AVSF en Mongolie. 

Radio partenaire : Radio Bolivar à Mamou en Guinée. 

La transmission aux jeunes générations est primordiale dans la société mongole.
La transmission aux jeunes générations est primordiale dans la société mongole. © Kpénahi Traoré/RFI

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