Sur le pont des arts

Anne-Marie Garat, tache blanche et colère noire

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Une visite au Musée d’Aquitaine, lors d'une exposition consacrée à la traite négrière, provoque la colère de la romancière Anne-Marie Garat. Elle décide avec «Humeur noire» d'écrire le récit d'un déshonneur difficile à assumer. Elle engage une réflexion qui interroge son rapport intime et conflictuel à l'histoire de sa ville natale : Bordeaux.

Portrait de l'écrivaine Anne-Marie Garat.
Portrait de l'écrivaine Anne-Marie Garat. © Philippe MATSAS/Opale - Leemage: éditions Actes Sud
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Anne-Marie Garat est une militante. Une militante des mots et de l’écriture, de la lecture et de la littérature, mais aussi du vin, du chocolat, de la photographie ou du cinéma. C’est aussi une enseignante, une citoyenne, et une femme. Blanche, mais capable de colère noire. Comme celle qui s’empare d’Anne-Marie Garat, un jour de visite au Musée d’Aquitaine, dans sa ville natale de Bordeaux, cité avec laquelle elle entretient des rapports si complexes. Quelques lignes écrites sur un cartel, lors de la visite d’une exposition sur la traite négrière. De ces quelques lignes, elle a fait un objet de combat pour la mémoire et la vérité, et un récit dans lequel on retrouve son passé et ses passions, sa liberté et ses engagements, les maux des autres et ses mots à elle. «Humeur noire», d’Anne-Marie Garat est paru aux éditions Actes Sud.

En fin d'émission, la chronique musique d'Alain Pilot. Il a rencontré l'irrésistible Amélie-les-Crayons pour son fantastique album «La bergère aux mains bleues». 

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