Juan Gabriel Vasquez, la Colombie, les guerilleros et l'école Mao
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Le dernier roman de Juan Gabriel Vasquez retrace la vie extraordinaire du réalisateur colombien Sergio Cabrera. Une histoire intime qui se mêle au grands mouvements collectifs du XXe siècle entre la Chine maoïste, la France de Mai-68 et la Colombie révolutionnaire. Une rétrospective est publié aux éditions du Seuil.

Le nouveau roman de l'écrivain Juan Gabriel Vasquez est une fresque historique et politique. Mais c'est aussi une histoire intime et familiale. Un roman qui raconte le destin de l’un des plus grands cinéastes colombiens, Sergio Cabrera. Un enfant du XXe siècle et en même temps un enfant de ses parents, exilés républicains qui ont fui le franquisme jusqu’en Amérique latine.
Son histoire est celle d’un idéal transmis par des parents - artistes de théâtre engagés et maoïstes convaincus - qui l’emmèneront apprendre la révolution dans le Pékin de la Révolution culturelle avec sa sœur Marianella. Il en deviendra un zélé garde rouge, avant de retourner dans sa Colombie natale, et d’entrer en clandestinité dans la guérilla marxiste EPL.
Une histoire couleur rouge sang, entre espoirs, illusions et déceptions, une histoire individuelle mais qui se mêle aux grands mouvements collectifs de la seconde moitié du XXe siècle, de Cuba à la France de Mai-68, en passant par la Chine et la Colombie.
Une rétrospective, le dernier roman de Juan Gabriel Vasquez traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon est paru aux éditions du Seuil.
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