Adjim Danngar, quand la peinture donne des couleurs à la vie
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Né au Tchad et vivant en France depuis bientôt 20 ans, Adjim Danngar publie « Djarabane », aux éditions Delcourt dans la collection Mirages. Le tome 1 d'une série qui nous emmène sur les traces de Kandji, un jeune enfant qui rêve de devenir peintre dans le contexte politique difficile du Tchad des années 80.
Jusqu’ici, les aficionados de la bande dessinée le connaissaient pour ses dessins de presse, ses illustrations de contes ou son personnage de Mamie Denis, une grand-mère au look de pétroleuse évadée d’une maison de retraite. Et le voici qui nous livre un récit beaucoup plus personnel, qui ramène ce Tchadien exilé depuis bientôt 20 ans dans le pays où il a grandi.
Le Tchad des années 80, sous la férule d’Hissène Habré soutenu par l’armée française dans la guerre contre la Libye. Son héros, Kandji, a 7 ans, des questions et des rêves, plein la tête, et notamment une image : celle d’un singe, celui qui figure sur le tableau accroché dans le salon de ses parents. Une certitude aussi : un jour, il sera artiste peintre. Devenir artiste, c’est ce que l’auteur est devenu. Artiste de bande dessinée.
Adjim Danngar est à la fois le scénariste, le dessinateur et – peut-être un peu, peut-être beaucoup - le personnage principal de cette histoire en plusieurs tomes : « Djarabane ». Le tome 1 s’intitule « Au petit marché des illusions perdues ». Il vient de sortir dans la collection Mirages des éditions Delcourt.
En fin d'émission, Marjorie Bertin présentera la quatrième édition de « FARaway » Festival des Arts à Reims. Cette année, FARaway propose un focus sur l’Afrique de l’Ouest. Du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigeria ou du Mali, les artistes vous emmènent à la rencontre de leur créativité, de leurs territoires et de leurs cultures artistiques.
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