La mezzo-soprano Adèle Charvet est l'une des plus jeunes voix de l'art lyrique français. Elle revient avec « Teatro Sant’Angelo », un troisième album qui rend hommage au fameux théâtre vénitien rendu célèbre par Antonio Vivaldi.
Il paraît que petite, Adèle Charvet rêvait d’être soit cantatrice, soit Beyoncé. Avec un grand-père camerounais, des origines en Algérie et en Espagne, elle a grandi à New-York puis à Montpellier, aux côtés du poète Frédéric Jacques Temple, qui l’a initié au Lied allemand et à la mélodie française.
Elle a fait ses classes à Paris, entre la chorale du conservatoire du 13ème arrondissement, une adolescence imprégnée de jazz, et un bref passage par la maîtrise de Radio France. Grâce à sa voix virtuose de mezzo-soprano, elle alterne opéras, récitals et enregistrements avec un plaisir évident et un éclectisme gourmand. Un jour à l’auditorium de Radio France, elle sauve une représentation du Messie de Haendel en remplaçant le contre-ténor au pied levé. Un autre – il y a quelques jours à Cherbourg, en Normandie - elle prête sa voix au « Journal d’Hélène Berr », la nouvelle création mondiale du compositeur belge Bernard Foccroulle.
Après un premier disque solo autour du piano de Susan Manoff et des partitions anglaises de Copland, Britten et Barber. Un deuxième pour sublimer le Stabat Mater de Pergolèse. Voici le 3ème, à travers lequel elle partage son amour de la vocalité dramatique italienne, celle de Vivaldi et de ses contemporains.
« Teatro Sant’Angelo », le nouvel album d’Adèle Charvet, composé d'une dizaine d’inédits, est disponible chez Alpha Classics.
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