Sur le pont des arts

Chéri Samba peint le monde aux couleurs africaines

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Exposé aux quatre coins du monde de New-York à Paris, le peintre congolais Chéri Samba est aujourd’hui l’un des artistes africains les plus reconnus dans le monde de l'art contemporain. La richesse de la collection Jean Pigozzi lui offre autour d'une soixantaine de tableaux, une grande rétrospective installée jusqu'au 7 avril 2024 au musée Maillol à Paris.

Chéri Samba J'aime la couleur, 2003 Acrylique et paillettes sur toile 206 x 296,7 cm.
Chéri Samba J'aime la couleur, 2003 Acrylique et paillettes sur toile 206 x 296,7 cm. © Chéri Samba
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Des peintures monumentales, aux couleurs explosives, parsemées de textes et serties de paillettes. Un humour corrosif. Une révolte mutine. Un style reconnaissable entre mille. Des portraits d’hommes, de femmes et d’enfants du continent. Des toiles très narratives qui prennent la voie du rire ou du rêve pour nous faire réfléchir. Et une grande prédilection pour l’autoportrait. Voici quelques esquisses de la « griffe sambaïenne ».

Son inventeur est collectionné dans le monde entier. Le peintre congolais Chéri Samba, l’un des géants de l’art contemporain investit Paris. Le musée Maillol célèbre à travers une exposition haute en couleurs et en émotions cette œuvre singulière : élue par l’élite mais populaire. Car cette peinture qui parle a beaucoup à nous dire. Une exposition inédite la met à l’honneur à travers plus de 50 tableaux des années 70 à nos jours. De l’humour, de la révolte et de l’onirisme. Des femmes et de la géopolitique. 

L'exposition « Chéri Samba dans la collection Jean Pigozzi » vient d’ouvrir ses portes au musée Maillol.

Chéri Samba est l'invité de VMDN.

Reportage : Le prix Bayeux des correspondants de guerre s’est achevé ce week-end. Pour sa 30è édition, le jury a récompensé des journalistes de télévision, de radio et de presse écrite, des photographes pour leurs reportages en Ukraine, en Palestine, à Haïti, ou encore en Birmanie. Souvent délaissée par les médias occidentaux, l’Afrique mais aussi ses conflits n’ont pas été oubliés à Bayeux à l’occasion d’une exposition photographique sur l’Est de la RDC. Reportage de Raphaël Krafft.

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