El Gato Negro, le musicien-baroudeur fait chanter la mélancolie du tigre

Le globe-trotteur El Gato Negro pose ses valises en France avec un quatrième album intitulé « Tigre qui pleure » (label X Ray Production), un disque enregistré à Dakar, inspiré par l'Afrique de l'Ouest et réunissant des artistes du continent et cubains. Des chansons interprétées en français, en espagnol ou en wolof.

Le chanteur El Gato Negro son quatrième album «Tigre qui pleure». © Elliot Broue

Tout le monde le sait, Toulouse, dans le sud-ouest de la France, a accouché de bien des chanteurs et musiciens de talent. Voici l'un de ses rejetons, un chat noir tendance baroudeur porte-bonheur, qui a pris l’habitude de s’échapper des toits de la ville rose pour courir le monde.

Après le métro de Barcelone, il a arpenté l’Amérique latine du Mexique à l’Argentine en bus, en stop et en bateau pendant 9 ans, jouant dans les rues, les bars et les petits festivals. Depuis son 1er album Cumbia Libre, sa pop subtropicale se joue des frontières, y compris africaines, puisque, pendant les 5 dernières années, il s’est nourri au lait de la kora, du balafon et des musiques d’Afrique de l’Ouest.

El Gato Negro s’est produit, ce jeudi 8 février 2024, en clôture du festival « Au fil des voix » à Paris, il fait escale aujourd’hui dans le studio de VMDN. Il vient nous présenter son quatrième album, Tigre qui pleure qui vient de sortir chez X-Ray Production. 

Au menu de ce Café Gourmand :

• Marjorie Bertin est allée au Maroc, à l’occasion de la deuxième édition du Festival de Littérature Africaine de Marrakech (du 8 au 11 février 2024). Un festival d’auteurs réunissant des écrivains du continent africain, de ses diasporas et de ses descendants. Un rendez-vous culturel qui abolit avec panache les frontières entre la littérature marocaine et le reste de l’Afrique
• Lisa Giroldini a lu la bande dessinée « Vingt décembre, chroniques de l’abolition » des auteurs Appollo et Téhem, publiée aux éditions Dargaud
• Muriel Maalouf a assisté à la Comédie Française l’adaptation de la bande dessinée à succès « Culottées » de Pénélope Bagieu, dans une mise en scène signée Justine Heynemann.