« x et Excès » de Rim Battal, vers libres, femmes libres

À l'heure du monde numérique, la poétesse Rim Battal publie, aux éditions du Castor Astral, un recueil de poésies qui explore avec sensualité, la question du désir, du sexe, du rapport au corps, et de la liberté dans un monde façonné par la pornographie.

La poétesse et plasticienne Rim Battal publie ses recueils de poésie « L’eau du bain » et « x et Excès » aux éditions du Castor Astral. © Anne-Sophie Guillet

C’est une poétesse de son temps que nous recevons aujourd’hui. Dans la « carte d’identité poétique » qui figure à la fin du recueil, et qui a été rédigée par sa maison d’édition, elle s’en amuse. Ajoutant en caractères gras qu’elle « n’en peut plus d’être cataloguée « poète nouvelle génération ».

Elle est plasticienne aussi, venue du Maroc et de l’image, car dans son parcours, la photo a précédé l’écriture. Maintenant, ce sont ses mots qui font naître des images. Des mots forts, qui bousculent voire qui dérangent lorsqu’ils s’écrivent en lettres de feu sur la page. Le feu du désir souvent, dans des textes qui parlent du corps, de sexe, de pornographie, de liberté, de maternité aussi.

Et puis elle co-dirige un bordel. « Le Bordel de la Poésie » qui organise des soirées immersives de poésie contemporaine où, disent-elles, les poètes « prostituent leur art ». Le Castor Astral réédite en format poche son recueil « L’eau du bain ». Il publie également un inédit « x et Excès ».

Rim Battal est l'invitée de VMDN.

Au menu de ce Café Gourmand :

• Clara Gabillet est allée voir la pièce « Le consentement » au Théâtre du Rond-Point avec la comédienne Ludivine Sagnier dans une mise en scène de Sébastien Davis
• Emma Garboud-Lorenzoni nous fait découvrir l’exposition « Le salon des songes » d’Inès Di Folco Jemni aux Magasins généraux. Une exposition installée jusqu'au 7 avril 2024, à Pantin, aux Magasins généraux, qui puise ses inspirations dans la littérature, les mythologies, les rites ou encore la musique
• Carmen Lünsmann a rencontré les Ragazze Quartet, à l’occasion de la sortie de leur album But not my soul (Channel Classics). Un disque qui rend hommage à deux compositrices afro-américaines Florence Price et Rhiannon Giddens.