Sur le pont des arts

Boubacar Boris Diop, la langue et la poésie plus fortes que la mort

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Grande plume de la littérature sénégalaise, l'écrivain Boubacar Boris Diop revient avec un nouveau roman écrit en wolof sur le naufrage du Joola. Le ferry reliant Ziguinchor à Dakar, se retourna en 2002 au large de la Gambie, devenant avec plus de 2 000 victimes l'une des plus grandes catastrophes maritimes civiles.

L'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop présente son nouveau roman « Un tombeau pour Kinne Gaajo » publié en France aux éditions Philippe Rey.
L'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop présente son nouveau roman « Un tombeau pour Kinne Gaajo » publié en France aux éditions Philippe Rey. © Philippe MATSAS/Opale
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Son nouveau livre est sans doute d’abord le destin d’une femme hors du commun, intellectuelle, poétesse, prostituée et farouchement indépendante, morte dans le naufrage du Joola en septembre 2002.

Mais c’est aussi un vibrant hommage à la poésie, à la littérature, et une fresque pleine d’ironie du Sénégal, notamment à travers sa classe politique et médiatique. C’est enfin un éloge de la langue wolof, langue dans laquelle écrit désormais l’auteur.

L'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop est l'invité de VMDN. « Un tombeau pour Kinne Gaajo », vient d'être publié en France aux éditions Philippe Rey et en français dans une traduction de l’auteur.

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