Accents d'Europe

Racisme, discrimination: les maux qui hantent la police en Europe

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34 jours après le début de l'invasion russe, l’un des visages de la résistance ukrainienne, c’est celui du maire de Kiev : Vitali Klitschko, ancien champion du monde de boxe, a depuis longtemps troqué ses gants contre les armes de la politique. Depuis le début du conflit, l'ex-boxeur catégorie poids lourds, deux mètres de haut, est partout. Dans la rue avec les habitants de la capitale, mais aussi sur les réseaux sociaux pour encourager les Ukrainiens à résister. L'homme se dit prêt à défendre sa ville jusqu’au bout, contre les soldats russes qui tentent toujours d’encercler la capitale. Incarnant cette résistance de tout un pays face à la Russie. Son portrait signé Daniel Vallot. 

Au Royaume-Uni, la patronne de la police de Londres, Cressida Dick, démissionne suite à des récentes révélations d’une culture raciste, misogyne, homophobe au sein de la Metropolitan Police.
Au Royaume-Uni, la patronne de la police de Londres, Cressida Dick, démissionne suite à des récentes révélations d’une culture raciste, misogyne, homophobe au sein de la Metropolitan Police. REUTERS/Hannah McKay
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Au Royaume-Uni, la police de Londres dans la tourmente. Début février 2022, un nouveau rapport a révélé des milliers de messages échangés entre policiers. Beaucoup d'entre eux étaient hautement sexualisés, racistes, misogynes et discriminatoires ? Ces messages reposent la question d'un racisme endémique à l'institution de Scotland Yard. La cheffe de la police métropolitaine, Cressida Dick, a démissionné, mais en Angleterre, la confiance est rompue alors que de nouveaux scandales ont été révélés. Le reportage de Marie Billon.

Et en Belgique, le tableau n'est guère plus reluisant. En mai 2022, le comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination avait formellement demandé à Bruxelles de prendre des mesures pour lutter contre la « violence raciale au sein de la police » : mettre fin au profilage ethnique et avoir plus de diversité ethnique au sein des forces de l'ordre. Le reportage de Laxmi Lota.

En Turquie, les Roms - entre 2,5 millions et 5 millions de personnes, selon les estimations - ont été particulièrement touchés par les effets économiques de la pandémie du coronavirus. Alors que la plupart des Turcs voient leur pouvoir d’achat dépérir à cause de l’inflation, les Roms semblent plus vulnérables et plus invisibles que jamais. C’est en tout cas ce que révèle une vaste enquête publiée récemment. Le reportage d’Anne Andlauer à Istanbul.

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