C’est un des principaux sujets de tension entre la France et le Royaume-Uni, la question des réfugiés qui tentent à tout prix de traverser la Manche pour s’installer en Grande-Bretagne.
Selon un rapport britannique, ils pourraient être 60 000 à atteindre les côtes anglaises, soit le double de l’année dernière. Des traversées de plus en plus dangereuses sur des embarcations de fortunes. Des small boats comme on les appelle, des bateaux gonflables et surchargés.
À Calais, une des principales villes de départ, Lise Verbeke est allée à la rencontre de ces candidats à l’exil qui vivent dans des conditions de plus en plus précaires.
Et l’on reparle aussi de la « route des Balkans » qui serait redevenue la principale voie d’entrées dans l’Union européenne. Selon Frontex, les passages illégaux seraient cette année à des niveaux jamais vus depuis la « crise des réfugiés » de 2015. Des Afghans et des Syriens, mais aussi de plus en plus de personnes originaires du Maghreb ou d’Asie poussés par la quête d’une vie meilleure.
La Serbie est désormais un point de passage incontournable pour tous ceux qui ont été refoulés de Hongrie ou de Bulgarie. C’est le reportage sur place de Louis Seiller .
Et la Grèce cherche à fermer coûte que coûte sa frontière avec la Turquie pour empêcher les passages des candidats à l’asile. Athènes avait déjà fait construire 40 kilomètres de mur au niveau du fleuve Evros. Elle veut prolonger cette construction de 80 kilomètres supplémentaires... voire même bétonner toute la frontière sur 200 kilomètres... poussant les migrants à emprunter d’autres routes encore plus dangereuses sur la mer Egée. À Athènes, Joël Bronner.
Et l’intégration des réfugiés sur le sol suédois est devenue une question politique centrale. On estime que 20% de la population est née à l’étranger, une des plus fortes proportions en Europe. Et à droite comme à gauche de l’échiquier, on s’accorde à dire que le pays doit durcir sa politique migratoire… jusqu’à quel point c’est ce que nous explique Carlotta Morteo.
Et en Suède justement, c’est le conservateur Ulf Kistersson qui a été chargé de former le gouvernement . Les élections législatives de mi-septembre ont, en effet, vu la victoire du bloc de droite qui comprend le parti d’extrême droite les Démocrates de Suède qui a réalisé une percée historique avec 20,6% des voix. Autant dire que la formation d’un gouvernement sera complexe. Portrait d’un équilibriste suédois signé Oriane Verdier.
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