Afro-Club, le hit des platines

Agatchu et CEF Tanzy sortent «My Eyes Only» entre amour et douceur

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Barakina, Agatchu et Cef Tanzy sont à l’affiche de l’Afro Club ce jeudi 24 juillet, avec en bonus, une parenthèse nostalgique consacrée au légendaire Bobby McFerrin.

Le chanteur angolais Agatchu
Le chanteur angolais Agatchu © Play Two
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La Ghanéenne Gyakie passe à la vitesse supérieure avec « Unconditional »

Gyakie, la star ghanéenne de l'afro-r'n'b, a levé le voile sur « Unconditional », sa deuxième sortie majeure de l'année 2025 qui annonce son premier album très attendu. Ce titre fait suite à son précédent succès « Sankofa ». À seulement 25 ans, Gyakie a pris les rennes de l'industrie afro-urbaine ghanéenne, allant au-delà des frontières de son pays. « Unconditional est une célébration de l'amour profond et intrépide, enveloppé de rythme et de groove », a déclaré Gyakie dans un communiqué. « Il s'agit de présence, de vulnérabilité et de vérité, le genre d'amour qui ne demande rien d'autre que des sentiments. » a-t-elle ajouté. Depuis qu'elle s'est fait connaître en 2020 avec son EP Seed, Gyakie (née Jackline Acheampong) est devenue l'une des voix les plus prometteuses d'Afrique. « Unconditional » est le point de départ du voyage de Gyakie vers son premier album After Midnight. Une sortie en partenariat avec Sony Music West Africa.

Les artistes angolais Agatchu et CEF Tanzy s’illustrent avec « My Eyes Only »

Agatchu de retour avec le single irrésistible « My Eyes Only », en duo avec CEF Tanzy, la sensation de l'afrobeats. Le deux chanteurs angolais se retrouvent sur un morceau suave et sensuel au rythme compas chargé d'émotion. Agatchu apporte sa touche soul dans le paysage musical angolais, lui qui n'a pas peur de se montrer vulnérable à travers sa musique. « My Eyes Only » en est un exemple frappant. Cette chanson explore le concept d'un amour profond et exclusif dans un monde dans lequel tout va toujours trop vite. Les paroles font écho à l'engagement et au désir. « My Eyes Only » est présent dans l'EP Vibe, dévoilé le 11 juillet de cette année. Les singles « Maradona », « Chance » et « ​​​​​​​One For Me », en duo avec Ya Lévis, y figurent également.

Barakina marque les esprits avec « Mr Le Black 2 », un brûlot contre la mal-gouvernance

Le rappeur nigérien Barakina, de son vrai nom Moubarak Issoufou Oumarou, revient en puissance avec « Mr Le Black 2 », une suite percutante à son morceau Mr Le Black sorti en 2023. Ce second volet s’inscrit dans la continuité de son engagement artistique : un hip-hop conscient, ancré dans les réalités sociales et politiques du Niger et du continent africain. Le premier épisode, « Mr Le Black », avait marqué les esprits en mars 2023. Il dressait un portrait sans concession d’une société gangrenée par la corruption, les injustices sociales et l’érosion des valeurs démocratiques. Deux ans plus tard, « Mr Le Black 2 » reprend ce flambeau avec une intensité renouvelée, combinant punchlines acérées et instrumental sombre pour interpeller l’auditeur. Barakina ne se contente pas de rapper : il accuse, interroge et mobilise. Le morceau, publié avec un clip tourné à Niamey, fait déjà parler grâce à son rap incisif, nourri d’un esprit critique et d’une volonté de faire bouger les lignes. Dans un pays où la liberté d’expression est parfois mise à mal, cette prise de parole artistique est tout sauf anodine. « Mr Le Black 2 » s’inscrit ainsi dans une volonté de faire du rap un levier de transformation sociale.

Dans la séquence rétro du jeudi : « Don't Worry Be Happy » de Bobby McFerrin

Aujourd’hui, on vous emmène faire un petit voyage dans le temps, direction 1988, avec une chanson devenue un véritable hymne à la bonne humeur : « Don’t Worry, Be Happy » de Bobby McFerrin. À cette époque, les guitares électriques régnaient en maîtres sur les charts. Et pourtant… un ovni musical débarque : une chanson 100 % a cappella, pas d’instruments, juste la voix (ou plutôt, les voix) de Bobby McFerrin. Avec son sens du rythme, ses harmonies vocales et ses percussions corporelles, il crée un morceau à la fois simple, joyeux… et profondément marquant. Mais d’où lui est venue cette idée ? Lors d’un passage à San Francisco, Bobby est invité à dîner chez un couple de musiciens de jazz. Dans leur salon, un grand portrait attire son attention : celui du maître spirituel indien Meher Baba. Juste en dessous, une phrase écrite en lettres capitales : Don’t worry, be happy. Intrigué, McFerrin demande à ses hôtes d’où vient cette maxime. Et cette simple phrase va germer dans son esprit jusqu’à devenir… un classique intemporel. Un message universel, un air qu’on fredonne encore aujourd’hui : « Don’t worry, be happy », c’est la preuve qu’il suffit parfois d’un sourire et d’une voix, pour toucher le monde entier.

Une sélection disponible exclusivement dans la playlist Afro-Club sur Deezer, Spotify et sur la chaîne YouTube de RFI Musique.

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