La France ne décolère pas, quatre jours après l’abandon du contrat du siècle conclu avec l’Australie. Canberra a préféré se tourner vers une alliance États-Unis / Royaume-Uni pour l’achat de sous-marins, et a de fait annulé la commande française de 56 milliards d’euros.Un coup dans le dos de la part des États-Unis, alliés historiques de la France. En réponse, Paris a rappelé son ambassadeur à Washington pour consultations. Une décision inédite.Jusqu’où peut aller la crise diplomatique entre la France et les États-Unis ? Quelles décisions stratégiques s’imposent à Paris après ce revers ?
Pour en débattre :
- Amiral Alain Coldefy, ancien major général des Armées
- Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe à l'Institut de relations Internationales et stratégiques (IRIS), auteure du livre «Géopolitique de l'économie», éditions Eyrolles
- Gwendal Rouillard, député du Lorient, membre de la Commission de Défense nationale des Forces armées.
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