Débat du jour

Y a-t-il une idéologie woke ?

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Pas un jour ne passe sans que le wokisme ne soit dénoncé dans le monde. Par les populistes en tête desquels le président américain Donald Trump ainsi que par une grande partie de la droite et de l’extrême-droite. Ils craignent de voir s’imposer un nouveau modèle de société dicté par une théorie des genres et une approche décoloniale. Le wokisme n’est-il qu’une construction de ses opposants ? Peut-on être anti-woke sans marqueur politique ? Le wokisme peut-il être positif ?

Des dizaines de pancartes étalées à Parliament Square lors d'une manifestation à Londres, le 7 juin 2020.
Des dizaines de pancartes étalées à Parliament Square lors d'une manifestation à Londres, le 7 juin 2020. REUTERS/Hannah McKay
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Pour en débattre

- Réjane Sénac, politiste, directrice de recherche au CNRS, enseignante à Sciences Po au Centre de recherches politiques (Cevipof), autrice de Radicales et fluides : les mobilisations contemporaines (Presses de Sciences Po, octobre 2021) et de Comme si nous étions des animaux (éditions du Seuil, 2024)

- Brice Couturier, journaliste, collaborateur à l'hebdomadaire Le Point, membre du Conseil scientifique du Laboratoire de la République, auteur du livre Ok Millenials (éditions de l’Observatoire, 2021) 

- Jean-Yves Pranchère, philosophe, professeur de théorie politique à l’Université libre de Bruxelles (ULB), co-auteur de la tribune Le «wokisme» est l’épouvantail par lequel on cherche à empêcher le débat rationnel sur les discriminations (parue dans Le Monde le 25 avril).  

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