France: un an après le mouvement #MeTooInceste, où en est la libération de la parole?
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Il y a un an, la France assistait à un nouveau mouvement de libération de la parole, celle des victimes d'inceste. À l'origine de cette onde de choc, la publication d'un livre difficile, mais nécessaire : La Familia Grande, de Camille Kouchner (éditions Seuil).
L'avocate y raconte l'inceste subi par son frère jumeau à l'adolescence, victime de leur beau-père, le politologue reconnu Olivier Duhamel. Si l'affaire donne lieu à une enquête classée sans suite pour prescription, elle permet néanmoins à des milliers de personnes de sortir à leur tour du silence. Elle aura aussi permis une prise de conscience des pouvoirs publics. Dans les semaines qui suivent la publication de ce livre-choc, le président français Emmanuel Macron annonce la création d'une Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE). Cette commission lance aujourd'hui un appel à témoignages, à destination des victimes de violences sexuelles dans leur enfance au sein d'une institution. Un an après, où en est donc la libération de la parole, en particulier celle des enfants ?
Décryptage avec :
- Édouard Durand, juge des enfants. Co-président de la Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE).
- Laurent Boyet, président fondateur de l'association Les Papillons, association de protection de l'enfance, membre de la CIIVISE, auteur de Non-assistance à enfants en danger (Leduc), à paraître en mars 2022 et de Tous les frères font comme ça (Hugo Doc).
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