Depuis plus de cinquante ans, l’Unesco a décrété ce 8 septembre journée internationale de l’alphabétisation.

Lire, écrire, l’accès à l’éducation sont des droits humains fondamentaux et fait même partie des dix-sept objectifs de développement durable établis par les États membres des Nations unies et rassemblés dans l'Agenda 2030.
Alors que des efforts sont déployés depuis près d'un demi-siècle, près d'un dixième de la population mondiale est analphabète. En effet, 739 millions de jeunes et d’adultes dans le monde ne possèdent toujours pas les compétences de base en lecture et en écriture en 2024" (source : Journée internationale de l'alphabétisation | UNESCO) dont les deux-tiers sont des femmes. Victimes des normes sociales discriminatoires, elles sont les premières mises à l'écart.
Les régions les plus touchées se situent en Afrique subsaharienne et en Asie du Centre et du Sud. Les pays où la dynamique démographique est forte, sont particulièrement touchés.
Pourtant, lire et écrire permet l'autonomisation de la population «Quand on sait lire et écrire, il y a plus d'hygiène publique, plus d'autonomie, on connait plus ses droits».
Invité : Omar Diop, spécialiste de l’éducation, représentant UNESCO en Côte d’Ivoire (chef du bureau).
Et la chronique Ailleurs nous emmène au Canada qui n’est pas épargné par l’analphabétisme ! Et où la Fondation pour l'alphabétisation offre chaque année des bourses à des apprenant.e.s ayant repris leurs études et ayant réussi une démarche d’alphabétisation ou de formation de base. Et c’est Slimane Saidj, chef des services à la Fondation qui nous raconte ces projets.
Plus d’infos sur les bourses ici :
Pour en savoir plus sur la Fondation
Programmation musicale :
L'artiste Charlotte Cardin avec le titre Tant pis pour elle.
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