Grand reportage

«Le supplément du dimanche» du 16 novembre 2025

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Hier, nous revenions avec Laura Martel sur les attentats de Paris et Saint-Denis. Le 13 novembre 2015, des terroristes franco-belges dirigés de Syrie attaquent à la kalachnikov et par commandos-suicide bardés d'explosifs les alentours du Stade de France, les terrasses des bars du centre de Paris et la salle de concert du Bataclan. Aujourd'hui, Manon Chapelain nous emmène en Syrie sur les pistes empruntées par l'organisation État islamique. En 2è partie, les attentats de Londres en juillet 2005.

Grand Reportage week-end
Grand Reportage week-end © Studio graphique FMM
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En Syrie, sur les traces de l’État islamique

Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l’organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l’organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l’organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat.

Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.

Des personnes marchent dans le camp d'al-Hol, géré par les Kurdes, qui accueille des proches de combattants présumés de l'État islamique (EI) dans le gouvernorat de Hassaké, dans le nord-est du pays, le 18 avril 2025, alors que les Forces démocratiques syriennes mènent une campagne de sécurité contre les « cellules dormantes » de l'EI dans le camp.
Des personnes marchent dans le camp d'al-Hol, géré par les Kurdes, qui accueille des proches de combattants présumés de l'État islamique (EI) dans le gouvernorat de Hassaké, dans le nord-est du pays, le 18 avril 2025, alors que les Forces démocratiques syriennes mènent une campagne de sécurité contre les « cellules dormantes » de l'EI dans le camp. AFP - DELIL SOULEIMAN

Royaume-Uni, le 7 juillet 2005: 20 ans plus tard, des blessures toujours à vif

Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d’attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d’attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d’attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale.

Un Grand reportage d'Emeline Vin qui s'entretient avec Jacques Allix.

 

Cette photo d'archives du 7 juillet 2005, montre l'épave d'un bus à impériale, le toit arraché par une bombe, et des voitures endommagées éparpillées sur la chaussée de Tavistock Square, dans le centre de Londres.
Cette photo d'archives du 7 juillet 2005, montre l'épave d'un bus à impériale, le toit arraché par une bombe, et des voitures endommagées éparpillées sur la chaussée de Tavistock Square, dans le centre de Londres. ASSOCIATED PRESS - Sang Tan

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