Pardon du Pape aux autochtones canadiens: un premier pas seulement

​Le pape François, en visite au Canada, doit célébrer ce mardi 26 juillet sa première grande messe dans un stade de l’Alberta, à l'ouest du pays, au lendemain d'une demande de pardon historique pour le drame des pensionnats pour autochtones.

Le pape François assiste à une prière silencieuse au cimetière lors de sa rencontre avec les communautés autochtones des Premières nations, des Métis et des Inuits à Maskwacis, au Canada, le 25 juillet 2022. via REUTERS - VATICAN MEDIA

« Je suis affligé. Je demande pardon », a déclaré, lundi 25 juillet, le pape à Maskwacis, une réserve autochtone de l'ouest du pays. Lors de ce premier discours à l’occasion de sa visite au Canada, le souverain pontife a présenté les excuses tant attendues par les populations amérindiennes du Canada, évoquant les « blessures encore ouvertes », il a reconnu la responsabilité de certains membres de l'Église dans ce système des pensionnats pour autochtones où « les enfants ont subi des abus physiques et verbaux, psychologiques et spirituels ».

Au moins 6 000 enfants ont péri dans ces institutions gérées par l’Église catholique jusqu’au milieu des années 1990. Mais pour beaucoup, c’est trop peu. « On ne peut pas dire "je suis désolé" et ensuite s’en aller », écrit la journaliste Tanya Talaga d’origine autochtone dans le Globe and Mail. Le souverain pontife de 85 ans est attendu à présent au Commonwealth Stadium à Edmonton (Alberta) ce mardi matin où il prononcera une homélie en espagnol, sa troisième prise de parole depuis le début de sa visite dimanche. Selon les organisateurs, 63 000 personnes pourraient assister à cette messe.

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Haïti : plus de 400 morts à Cité Soleil

Enlèvements et fusillades sont désormais quotidiens dans le pays et particulièrement à Port-au-Prince. Des rafales d’armes automatiques ont encore rythmé la journée de lundi. Début juillet, des bandes rivales s’étaient violemment affrontées dans le nord de la capitale, à Cité Soleil. Après avoir déploré 234 personnes tuées ou blessées, l’ONU a revu le bilan de ces violences à la hausse et parle désormais d’au moins 471 personnes tuées, blessées ou portées disparues.

Une violence que fuient ceux qui le peuvent. Pour ceux qui parviennent à s'établir aux États-Unis, le site d'information d'Ayibopost, média d'investigation de référence en Haïti, ouvre une antenne chez le voisin américain. Une petite équipe pour produire du contenu avant tout destiné à la diaspora haïtienne de Miami et New York comme nous l'explique Widlore Mérancourt, éditeur en chef à Ayibopost.

Chili : le camp du « non » progresse avant le référendum constitutionnel

Au Chili, la campagne pour le référendum du 4 septembre 2022 sur la nouvelle constitution, bat son plein. Deux camps s’affrontent : celui qui approuve le nouveau texte rédigé pendant un an par une assemblée paritaire et celui qui le rejette. 15 millions de Chiliens seront appelés aux urnes pour un vote obligatoire. Et selon des derniers sondages, le « non » à la nouvelle constitution pourrait l’emporter. C’est d’ailleurs cette option que la coalition de droite a choisie. Tout comme un ex-président de centre-gauche qui a annoncé qu’il votera « contre ». Et au sein de la population, le nouveau texte ne fait pas non plus l’unanimité. À Santiago, le reportage de Naïla Derroisné.

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Et à la Une du Journal de la 1^ère :

En Guyane, un début de solution se dessine pour l’hébergement des demandeurs d’asile.