Donald Trump exhorte l’Iran à conclure un accord sur le nucléaire
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Israël a frappé la nuit dernière des cibles militaires et nucléaires iraniennes. La veille, le président américain avait demandé à son allié de ne pas attaquer l’Iran pour laisser une chance à la démocratie.

Donald Trump a exhorté l’Iran à « conclure un accord avant qu’il ne reste plus rien », et avertit Téhéran que les prochaines attaques israéliennes seraient « encore plus brutales ». Le secrétaire d’État américain Marco Rubio avait auparavant précisé qu’Israël avait agi de manière unilatérale, et que la « priorité » américaine était de protéger ses forces dans la région.
Les autorités iraniennes, qui considèrent l’attaque israélienne comme une « déclaration de guerre », ont annoncé qu’elle ne se rendront pas aux pourparlers prévus avec les américains à Oman dimanche prochain.
Un camouflet pour Donald Trump ?
Si Trump a tenté de dissuader Benyamin Netanyahu d’attaquer l’Iran, il a été prévenu en amont de l’attaque israélienne et avait réduit le personnel diplomatique dans la région, rappelle notre correspondante aux États-Unis Loubna Anaki. « On peut avoir l’impression que Netanyahu n’a pas suivi la consigne de Trump, mais ce dernier avait donné 60 jours à l’Iran pour accepter un deal, et Israël a lancé ses frappes le 61ème jour », rappelle Romuald Sciora. Pour le directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l’Iris, le président américain est néanmoins « en difficulté sur la scène internationale. […] Après l’Ukraine et Gaza, ce conflit est un échec » pour Donald Trump qui se rêvait en faiseur de paix.
Le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles en sursis
Une cour d’appel à décidé de maintenir temporairement le déploiement de la Garde nationale en Californie, qui avait été bloquée en première instance quelques heures auparavant. Donald Trump avait envoyé ses troupes pour faire face aux manifestations contre sa politique migratoire. À Jesup, dans le sud de la Géorgie, les expulsions inquiètent les sans-papiers, mais aussi les migrants qui sont légalement aux États-Unis. Le reportage d’Edward Maille.
Un sénateur américain expulsé d'une conférence de presse et menotté
Le sénateur de Californie Alex Padilla a été mis au sol et menotté par la police lors d’une conférence de presse de la secrétaire à la Sécurité intérieure sur la question des arrestations de sans-papiers à Los Angeles. « Si c’est comme ça que l’administration répond aux questions d’un sénateur, on ne peut qu’imaginer comment ils traitent les travailleurs sans papiers dans les fermes, dans les cuisines, partout à travers Los Angeles et à travers la Californie », a-t-il réagi quelques heures plus tard.
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