À la Une de la presse: Patrice Lumumba, soixante ans déjà !
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« Lumumba, soixante ans déjà ! », « Fuite désespérée et mort du Héros National... » C'est dans le quotidien Le Phare. Ce journal consacre plusieurs pages à la tragédie qu'a connue le Congo-Kinshasa dès le premier semestre de son indépendance proclamée le 30 Juin 1960. Patrice-Eméry Lumumba, le tout premier chef du gouvernement, a été assassiné le 17 janvier 1961 au Katanga. Et les confrères du Phare reviennent sur le parcours politique élogieux de ce premier Congolais déclaré Héros National par le président Mobutu. Le journal note que : « Ce soixantième anniversaire a pris une dimension inattendue depuis que l'actuel chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi a annoncé le rapatriement des reliques de Lumumba, l'érection d'un mausolée et l'organisation de funérailles nationales à l'occasion du 30 juin 2021. »
L'initiative de l'Union sacrée de la nation prise par le président Félix-Antoine Tshisekedi intrigue La République, un autre quotidien qui titre : « Union sacrée en ballotage ». Une caricature à la Une de ce journal montre le président Tshisekedi avec un récipient plein, et plusieurs assiettes lui sont tendues pour recevoir la soupe. Explication du journal La République : « La fin de la coalition FCC-CACH devrait accoucher de l'Union sacrée de la nation, une vision par laquelle le chef de l'État entendait refonder la nation congolaise et avancer vers la matérialisation tant attendue du développement de la RDC. Puisque le projet se voulait ouvert à tous, peut-on encore lire dans ce journal, l'arche de Fatshi a été prise d'assaut par les politiciens de tous bords charriant derrière eux le sempiternel partage de pouvoir et la lutte pour le positionnement politique. (...) Ces deux fléaux mettent en ballotage la belle initiative du président de la République et jette un doute sur sa concrétisation. »
Dans le journal Le Potentiel enfin : « Protéger les citoyens ». C'est dans la rubrique À Haute Voix. « Pourquoi un plaidoyer visant à protéger Joseph Kabila ? » s'interroge l'éditorialiste avant de poser deux autres questions : « Quelles menaces craignent les initiateurs de la campagne ? La loi portant régime des anciens présidents de la République élus, est-elle insuffisante pour assurer la sécurité tant matérielle que financière ainsi que l'intégrité du premier sénateur à vie ? » Le confrère observe que cette requête spécieuse à plus d'un titre intervient alors que Kabila ait saigné par une intense hémorragie des cadres qui désertent le bateau au profit de l'Union sacrée prônée par Tshisekedi. La même sollicitation, poursuit l'éditorialiste, « survient au moment où les transfuges chargent leur ancienne autorité morale, l'accusant d'avoir donné carte blanche à des caciques pour humilier les alliés politiques. L'arsenal juridique existe cependant depuis 2018 élaboré par le parlement, estime l'éditorialiste, il n'y a pas lieu de chercher une autre protection.
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