À la Une: Aimé Boji Sangara élu haut la main à la tête de l’Assemblée nationale
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À la Une d’Africanews : le plébiscite d’Aimé Boji Sangara, à la tête de l’Assemblée nationale.
L'Assemblée nationale a couronné, jeudi 13 novembre, Aimé Boji comme son nouveau président. L’élection, commente le trihebdomadaire, « s’est tenue sans le moindre accroc. Avec un score impressionnant de 413 voix pour 423 votants et 10 bulletins nuls, Aimé Boji, député de Walungu au Sud-Kivu, s’installe ainsi à la tête de la Chambre basse du Parlement, devenant le 23ᵉ président de cette prestigieuse institution ».
Le quotidien, Forum des ASS, rappelle qu’Aimé Boji succède ainsi à Vital Kamerhe, son ancien mentor et ancien président qui avait démissionné le 22 septembre dernier, à la suite d’une pétition.
Ancien ministre d’État en charge du Budget, le nouveau président de l’Assemblée occupait jusqu’à tout récemment le poste de ministre d’État chargé de l’Industrie. Sur le même sujet, Ouragan affirme que Boji veut « replacer le député au centre de l’action parlementaire ».
C’est sa priorité présentée devant ses pairs avant de prendre les commandes. L’élu a promis un Parlement respectueux du pluralisme, soucieux du bien-être des parlementaires et fondé sur la transparence.
Aimé Boji, rapporte Ouragan, veut mettre fin aux frustrations internes par une participation équitable aux missions, une distribution équilibrée de la parole en plénière et une rémunération régulière à échéance.
La fraude silencieuse qui aurait pu coûter cher à l’État
C'est à lire dans le quotidien, Le Journal Trésor public. Des irrégularités dans le processus de paiement des salaires auraient gonflé les dépenses de l’État de 5,5 millions de dollars. Sur trois mois, affirme, le journal, « cette anomalie représente un risque de perte de 15 à 16 millions de dollars, en raison d’ajouts frauduleux de noms sur les listes de paie ».
Selon ce confrère, ce document, essentiel pour payer les employés de l’État, contenait des ajouts qui n’avaient pas été approuvés par les responsables de la fonction publique, du Budget et des Finances. Il rajoute : « Il semblerait que des personnes malhonnêtes aient profité de la décision gouvernementale d’appliquer les accords de Bibwa, qui autorisaient une augmentation des salaires des fonctionnaires, pour introduire des paiements non autorisés ».
Face à cette situation, il conclut que « le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a ordonné une révision complète de la liste de paie afin de supprimer les noms ajoutés illégalement et d’empêcher le gaspillage de l’argent public ».
Roger Lumbala devant la justice française
Le procès de l’ancien chef rebelle congolais Roger Lumbala s’est ouvert devant la cour d'assise de Paris, mercredi 12 novembre, devant la Cour d’assises de Paris. Poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité et participation à une association de malfaiteurs, l’ex-leader du RCD-N doit répondre d’actes présumés commis entre 2002 et 2003 dans l’est du pays, une période marquée par des violences extrêmes contre les populations civiles.
Pour Le Potentiel, « nombreux sont ceux qui estiment qu’à défaut de poursuites élargies à tous les auteurs présumés de ces crimes, la communauté internationale risquerait d’être accusée de partialité ou de complicité par son silence face aux souffrances du peuple congolais ».
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