À la Une: le Covid, manifestation contre la fermeture des discothèques, bars et terrasses en RDC
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Des DJs ont manifesté ce mercredi devant l’hôtel de ville de Kinshasa, rapporte 7 sur 7, « pour réclamer la réouverture de leurs lieux de travail fermés depuis plusieurs semaines, suite à la troisième vague de la pandémie de Covid-19 ». « Cri d’alarme », peut-on voir écrit sur leurs pancartes sur la photo publiée par le quotidien, dans lequel Candys Dindi alias DJ Maxwell souligne que « certaines familles dépendent du métier pour survivre »… Mais les mesures ont été renouvelées le week-end dernier, rappelle Objectif Info. « Pourquoi seulement nous ? » peut-on cette fois lire sur les pancartes prises en photo, avec cette explication d’un manifestant : « les autorités organisent des évènements au quotidien sans respect des mesures barrières ».
Cette manifestation a eu lieu à Kinshasa qui reste l’épicentre de la pandémie dans le pays, avec plus de 33 000 cas, près de 50 800 dans toute la RDCrapporte7 sur 7. Les 26 provinces de la République démocratique du Congo sont à ce jour touchées, rappelle le journal, qui consacre un article au Haut-Katanga, où « le gouvernement provincial note une ‘montée vertigineuse’ des cas » de Covid, avec des morgues « submergées » dans les villes de Kasumbalesa, Likasi et Lubumbashi. Mardi 114 cas étaient rapportés en 24 heures dans la région, un record. Selon le docteur Thérèse Nick Kaylia interrogé par 7 sur 7, « le gouvernement provincial va prendre des mesures sanitaires importantes dans les jours à venir ».
Objectif Info de son côté se concentre sur le Kasaï, et le « constat amer » fait par la coordination provinciale de la protection civile : par exemple à Dimbelenge, où les mesures barrières sont foulées au pied. Et plus largement, la coordination relève une absence de postes sanitaires dans plusieurs axes de la province alors que « les mouvements de population exposent les populations à la maladie ». Résultat, selon le coordonnateur provincial Martin Matanga : une menace sensible de propagation du virus.
En Guinée, les dernières statistiques figurent parmi les plus élevées d’Afrique
C’est à lire dans Guinée News : « tout porte à croire que la troisième vague tant redoutée n’épargne finalement pas le pays ». Le quotidien rapporte les dernières informations données par le Dr Sakoba Keïta, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, sur la campagne de vaccination lancée par le gouvernement. Il prévoit l’arrivée de plus de 6 millions de doses de vaccin, pour couvrir d’ici le 31 décembre 46% de la population. Et compare la situation du pays avec celle de la Tunisie : « La Tunisie est plus riche que la Guinée. Si la Tunisie a été débordée alors que nous avons le même nombre de population, si on ne prévient pas en sensibilisant les gens pour qu’ils prennent le vaccin afin qu’on évite ce nombre de morts… » Trois points de suspension. Et pour convaincre, il y a encore du travail :Ledjely rapporte cette information donnée par le Dr Sakoba Keita : certains fonctionnaires ont refusé la campagne de vaccination. Résultat, « la moitié ont fini par contracter l’épidémie », et se sont retrouvés au centre de traitement épidémiologique de Gbessia, dans la banlieue de Conakry.
Au Mali, visite d’une délégation tchadienne pour s’inspirer du CNT, le Conseil national de transition - l’organe législatif
« Le Tchad s’inspire de l’expérience malienne », titre l’Essor, « le Tchad qui traverse également une période de transition politique après la mort d’Idriss Deby » complète Afrique sur 7. Selon la délégation tchadienne interrogée par l’Essor, le chef de l’Etat malien l’a encouragée « à collaborer davantage avec le CNT du Mali. Parce qu’il est important, vu la situation similaire des deux pays, de mutualiser les efforts ». Avant cela rapporte le journal burkinabé Wakatsera, la délégation avait rendu visite au CNT malien, et « les deux partis ont effleuré la question de la place des militaires, qui reste un enjeu majeur pour le Tchad », dans le futur CNT du pays, qui selon le journal sera composé de 93 membres. La délégation tchadienne assure l’Essor « s’est dite satisfaite de rentrée chez elle très édifiée ». « Une autre équipe se rendra prochainement au Soudan, pour tirer d’autres enseignements d’un autre modèle de transition » précise Wakatsera.
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