Revue de presse Afrique

À la Une: l’effervescence à l’avant-veille du coup d’envoi de la CAN

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Le Stade de Bependa, qui servira de terrain d'entraînement durant la CAN au Cameroun.
Le Stade de Bependa, qui servira de terrain d'entraînement durant la CAN au Cameroun. © WikiCommons / Score Beethoven
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« Que le foot soit ! », lance « la Une » du journal camerounais Mutations. À quarante-huit heures du match d’ouverture Cameroun-Burkina Faso, « la fièvre de la CAN monte », s’enthousiasme ce quotidien à Yaoundé.

Et pendant que les fans de foot se précipitent sur les billets, le Cameroun, pays hôte, se prépare à relever un triple défi...

Défi sportif, en effet, mais pas que… Défis sanitaire et politique aussi. « Dieu seul sait si des défis, il y en a », soupire Le Pays, au Burkina Faso. À ceux déjà évoqués, ce quotidien ouagalais ajoute le défi sécuritaire, avec les menaces terroristes, mais aussi la « très probable réaction de l’opposition camerounaise, en représailles aux récents emprisonnements de certains de ses membres, à seulement quelques jours de l’ouverture de la CAN. Il n’est pas exclu, en effet, qu’elle donne de la voix et travaille à gâcher la fête », prévient Le Pays. 

Sportivement, ce journal burkinabè souhaite un « franc succès » à cette CAN, « pour l’image du Cameroun » - lequel pays y a « tout intérêt », souligne-t-il – mais aussi « pour celle du continent et pour celle du football africain » afin que le Cameroun en particulier et l’Afrique en général puissent dire que la CAN 2021 « valait la peine d’être organisée », espère ce quotidien burkinabè.

Le Burkina Faso justement. Son équipe nationale devant affronter celle du pays hôte après-demain, ce match d’ouverture inspire déjà les premiers commentaires à Ouagadougou

Témoin ceux de Wakat Sera. Lequel quotidien veut croire que « les Lions indomptables ne sont pas si indomptables », en référence au nom usuel de l’équipe nationale camerounaise. Et cet encourageant avis à l’attention de celle du Burkina Faso « n’est pas pour déplaire (aux) Étalons »… Et là, vous aurez reconnu celui de l’équipe nationale burkinabè.

« Que la fête du foot soit belle », lance, en tout cas, Wakat Sera, en laissant pointer comme un doute sur le défi sanitaire. Car après avoir frôlé « la quarantaine », la CAN ne doit pas être « un cluster géant ». Or le coronavirus sera la « guest star » de ce « grand rassemblement » autour du ballon rond, prévient ce journal ouagalais… « du reste, il n’a pas attendu le coup de sifflet de début de match pour commencer à jouer ».

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