À la Une: la majorité absolue «ric-rac» au Sénégal
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La coalition présidentielle Benno Bokk Yaakar a finalement atteint la majorité absolue à l’Assemblée nationale. À une voix près ! Celle du député Pape Diop, ancien maire de Dakar, qui mène la coalition Bokk Gis Gis, et qui, sans surprise, rejoint le président Macky Sall. Le camp au pouvoir cumule désormais 83 sièges sur 165. Majorité des plus inconfortables, car l’alliance de l'opposition compte, rappelons-le, 80 sièges.
Pape Diop « renouvèle l’assurance-vie de Macky Sall », lance en Une le journal 24 Heures. Pour autant, « le tour n’est pas (…) joué définitivement pour Macky Sall », veut croire ce quotidien dakarois. Lequel anticipe « la défection probable des députés du BBY ».
Le quotidien EnQuête n’écrit pas autre chose. « Pape Diop sauve-t-il le "Macky" ? », interroge en Une cet autre journal sénégalais.
Et puis, question : comment s’est effectué le ralliement de Pape Diop à Macky Sall ? Pas par l’entremise du calife général des Mourides, en tout cas, assure le site Seneweb. Et ce « même si le leader du parti Bokk Gis Gis a été reçu, avant-hier, à Diourbel par Serigne Mountakha Mbacké ».
Le Kenya au-dessous du volcan
Trois jours après le vote, les Kényans attendent toujours avec beaucoup d’impatience le nom du vainqueur à l’élection présidentielle. Raila Odinga et William Ruto sont au coude à coude. C’est ce que pointe, en France, le journal Le Monde Afrique. « Les deux autres candidats en lice ne devraient pas obtenir plus de quelques pourcents. Si aucun des deux favoris ne recueille plus de 50 % des voix, le Kenya connaîtra pour la première fois un second tour à la présidentielle », souligne ce quotidien français.
Raila Odinga et William Ruto ont tous deux assuré durant la campagne qu’ils reconnaîtraient les résultats de la présidentielle. Mais le Kenya « redoute d’être une nouvelle fois happé dans une saga post-électorale dont il est familier, tous les scrutins ayant été contestés depuis 2002 dans ce pays considéré comme un point d’ancrage démocratique en Afrique de l’Est », prévient Le Monde Afrique
L’affaire de la BCEAO, polémique ivoirienne
En Côte d’Ivoire, le RHDP d’Alassane Ouattara a répondu le 11 août aux récentes prises de position du PPA-CI, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, à la suite de la grâce présidentielle qui lui a été accordée lors du 62e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, en évoquant notamment l’affaire dite du « braquage » de la BCEAO lors de la crise post-électorale de 2010-2011. Et ce vendredi matin, la presse ivoirienne s’en fait l’écho.
Ainsi, le journal Le Matin signale-t-il que « le RHDP démonte les contrevérités du PPA-CI ». À sa Une, ce quotidien proche du pouvoir souligne la déclaration, hier, du ministre d’État Adjoumani Kobénan, porte-parole du RHDP, qui a dit que « la plainte de la Banque (n’était) pas nécessaire pour poursuivre Gbagbo », dans cette affaire.
Justement. Pour le journal Le Temps, proche de Laurent Gbagbo, cette déclaration vient contredire le président ivoirien. « Après 12 ans, le RHDP contredit Ouattara » en reconnaissant, par la voix de son porte-parole, que « la BCEAO n’a pas porté plainte… » contre le président Gbagbo. Ambiance.
Militaires ivoiriens arrêtés au Mali : le message des jeunes
Des organisations de jeunesse se sont mobilisées, le 11 août, à Port-Bouet, près d’Abidjan, en faveur de la libération des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali. Des jeunes pro-RHDP se sont réunis pour envoyer un message aux autorités maliennes de transition, alors que la détention de ces membres des forces spéciales ivoiriennes se prolonge à présent depuis un bon mois.
Étaient représentés des militants de La Coalition nationale pour le sursaut, des mouvements Action 2020 et Force 2015 ou encore de La Coalition des mouvements pour la paix, l’emploi-jeune et le développement. Tous en appellent à la libération des 49 soldats ivoiriens toujours détenus au Mali.
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