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À la Une: au Mondial, l’Afrique se prend à espérer…

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Le Marocain Abdelhamid Sabiri célèbre son but contre la Belgique.
Le Marocain Abdelhamid Sabiri célèbre son but contre la Belgique. REUTERS - MATTHEW CHILDS
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Avec des Lions qui ont sorti les griffes hier, en l’occurrence les Lions de l’Atlas, qui ont terrassé les Diables rouges de Belgique.

« Les Lions de l’Atlas rugissent et s’imposent 2 à 0 face à la sélection belge », s’exclame le site du magazine marocain Tel Quel.

« Le Maroc renverse la Belgique et s’accroche à la qualification », se réjouit le site marocain Yabiladi. « Avec deux buts sans réponse, contre les demi-finalistes du dernier Mondial, logés à la deuxième place du classement de la FIFA. Une belle performance pour les Lions de l'Atlas qui devront confirmer leur état de forme contre le Canada, jeudi prochain. »

« En réalité, relève Aujourd’hui à Ouaga, ce score de 2 buts à 0 n’est que la juste sanction d’une confrontation restée sous le contrôle des Fauves marocains, soutenus à bras-le-corps par un public acquis à sa cause. Dans cet environnement favorable aux Lions de l’Atlas (tout comme aux Aigles de Carthage), il n’est pas exclu que les sujets de sa Majesté, conduits par un Hakim Ziyech éclaboussant, sortent le grand jeu tant espéré par ce continent africain, qui nourrit le secret espoir de voir son rêve de reconnaissance porter au firmament du toit mondial du football. »

Nouvelle répartition des cartes ?

En effet, remarque encore Aujourd’hui, « à ce Mondial du Qatar 2022, tout semble indiquer que le football est en train d’opérer sa mue vers une nouvelle répartition des cartes. L’Argentine de Lionel Messi qui tombe devant l’Arabie Saoudite, l’Allemagne qui fait allégeance au Japon… chaque journée de Coupe du monde y va de son surprenant feu d’artifice magique. »

Alors, maintenant, lance WakatSéra, toujours au Burkina Faso, « aux Lions Indomptables du Cameroun et aux Black Stars du Ghana de mettre, ce lundi, respectivement face aux Serbes et aux Sud-Coréens, les pieds dans les sillons tracés par les Marocains ce dimanche et les Sénégalais qui, vendredi, ont battu et éliminé le Qatar, pays hôte. Certes, les rendez-vous seront de plus en plus à risque, vu que chaque adversaire vise la qualification qui se joue sur chaque match. Mais tout comme les autres équipes, les Africains doivent défendre les couleurs du continent noir qui ne doit plus se contenter d’exploits épisodiques. Le titre est mondial et n’est la propriété exclusive d’aucune partie de la planète ! »

Le Cameroun toujours en piste

Face à la Serbie, et malgré leur défaire face à la Suisse, les Camerounais veulent y croire… Pour Joël Babanda, l’ancien avant-centre de L’Union de Douala, interrogé par le site camerounais 237 Lions, « il faudra de la solidité, de l’agressivité et répondre aux défis physiques pour être collectivement présents autant offensivement que défensivement. Personne n’est imprenable. On doit être convaincu, renchérit-il, que la Serbie est à notre portée et on doit aller jouer ce match pour la gagne. » 

Le Sénégal joue son va-tout

Les regards sont fixés aussi sur le Sénégal, qui joue contre l’Equateur demain mardi… Le Sénégal qui joue son va-tout après sa victoire face au Qatar et sa défaite face aux Pays-Bas. Pour le défenseur des Lions, Youssouf Sabaly, interrogé par WalfQuotidien, « il faudra être bon physiquement et dans le jeu face à ce genre d’équipes sud-américaines. » Et « il faudra faire un peu plus d’efforts pour pouvoir créer des occasions. Contre le Qatar, on a prouvé que quand on peut créer des situations, on peut mettre des buts. »

Mais attention, relève WalfQuotidien, « le Sénégal est réputé physique dans son jeu. Et dans cette Coupe du monde, les Lions n’ont pas dérogé à la règle. Comme le confirment les 5 cartons jaunes reçus en deux matches dont quatre sont allés à des joueurs à vocation défensive. Tous sont sous la menace d’une suspension dans un éventuel 8e de finale en cas d’un autre avertissement contre l’Equateur. »

Des portiers africains efficaces…

Enfin, facteur positif pour les équipes du continent : leurs gardiens… « Depuis le début du Mondial, les portiers africains ont fait bonne impression, relève Le Monde Afrique. Ce n’est pas un hasard : la plupart jouent dans de grands clubs européens. »

Exemples : « Face à la Croatie, le Marocain Yassine Bounou a repoussé, à plusieurs reprises, des frappes adverses. » Ou encore, « contre la Suisse, le Camerounais André Onana a empêché les Lions indomptables de concéder plus de buts. (…) Lors de ce Mondial au Qatar, on constate qu’une équipe nationale ne peut pas avoir un beau parcours 'sans avoir un excellent gardien', atteste Claude Le Roy, ancien sélectionneur qui a dirigé six sélections africaines. 'Quand nous avons remporté la CAN 88 avec le Cameroun, c’est parce que le nôtre – Joseph-Antoine Bell – était de très haut niveau. Et comme le Sénégal, le Cameroun et le Maroc ont de très bons spécialistes à ce poste, ils peuvent normalement avoir quelques ambitions…' » 

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