Revue de presse Afrique

À la Une: la COP28 et le peu d'attente des pays africains

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Le président du Kenya William Ruto et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, à l'occasion de la COP28 à Dubaï, le 1er décembre 2023.
Le président du Kenya William Ruto et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, à l'occasion de la COP28 à Dubaï, le 1er décembre 2023. © Reuters/Thomas Mukoya
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« Encore le blabla des grands pollueurs et le continent qui trinque toujours ! », s'exclame Aujourd'hui au Faso. Le journal pointe le fait que les pays africains ressentent de plus en plus les effets du réchauffement climatique : « On ressassera les mêmes mantras : que les pays africains moins pollueurs subissent le plus les affres du dérèglement climatique », poursuit l'édito pour qui ce sommet ne sera qu'une « piqûre de rappel aux promesses faites et non tenues ou tenues à moitié ».

« Vu d'Afrique, les COP se suivent et se ressemblent », abonde Le Pays qui se demande si, cette fois, la voix de l'Afrique « sera entendue ». Elle rappelle qu'avant cette COP s'est tenue en septembre à Nairobi, au Kenya, « le premier sommet africain du climat visant à permettre à l'Afrique de parler d'une seule voix ». Un sommet qui avait donné lieu à une déclaration commune, où les États participant s'étaient entendus, notamment, pour augmenter la capacité de production d'énergie renouvelable. 

William Ruto pour représenter les intérêts africains

Le président kényan est arrivé jeudi 30 novembre 2023 à Dubaï. Le Kenya est considéré comme « la centrale verte du continent », souligne Nation. Et depuis son arrivée au pouvoir, poursuit le journal kényan, le président a « systématiquement mis en évidence le besoin d'une action concrète pour lutter contre le réchauffement climatique ». Nation dévoile les ambitions du chef de l'État : « William Ruto espère faire du Kenya et du continent les principaux centres mondiaux de la décarbonation. » Déjà, un premier pas a été fait hier jeudi avec un accord surprise, trouvé sur les pertes et dommages ; il s’agit d’un fonds destiné à compenser les dégâts causés par le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

La campagne présidentielle se poursuit en RDC

La campagne a du mal à démarrer pour l'instant dans la capitale. « Toujours pas d'engouement à Kinshasa », titre Radio Okapi, qui note que sur place, le « seul signe d'effervescence est le nombre impressionnant des affiches aux effigies des candidats ».

Le journal burkinabè Wakat Sera, de son côté, s'inquiète des tensions qui émaillent cette campagne. « Le temps se gâte », prévient-il, revenant sur l'attaque du meeting de Moïse Katumbi à Kindu, dans l'est du pays. Wakat Sera parle d'une « journée cauchemardesque » et note que dans ce contexte, « l'Union européenne jette l'éponge dans l'observation des élections selon son schéma initial ».

Au Sénégal, nouveau revers pour Ousmane Sonko

Le paiement de la caution de l’opposant sénégalais, étape obligatoire pour être candidat à la présidentielle, a été refusé. « La CDC renvoie le chèque d'Ayib Daffé ! », s'exclame Dakaractu. Ayib Daffé, mandataire d'Ousmane Sonko, avait déposé une caution de 30 millions de francs CFA. « Après vérification, la CDC a relevé que le candidat ne figurait pas sur les listes électorales, ce qui a conduit au retour de la caution », explique Senenews qui rapporte les propos d'Ayib Daffé. Il dénonce « une volte-face brutale et inexplicable ».

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