À la Une: la fin de l'accord d'Alger annoncée par le Mali
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Cet accord avait été signé avec les groupes indépendantistes du nord du pays en 2015. Le gouvernement de transition a donc décidé d'y mettre un terme. Malijet publie le communiqué officiel des autorités maliennes, dénonçant « le changement de posture de certains groupes signataires de l'accord devenus des acteurs terroristes », ainsi que « l'hostilité et l'instrumentalisation de cet accord par les autorités algériennes, accusées de considérer le Mali comme leur arrière-cour ou un état paillasson ».
« Neuf années d'accord, neuf années de désillusion », titre de son côté Sahel Tribune pour qui la résiliation de l'accord d'Alger « sonne comme un échec retentissant, non seulement pour le Mali, mais aussi pour la médiation internationale et sous régionale (...) Malgré les espoirs initiaux, l’Accord pour la paix n’a pas réussi à apporter la stabilité et la quiétude tant attendues au Mali. Les racines du mal persistent, et la paix demeure une chimère lointaine pour un pays meurtri par l’instabilité politique et les conflits internes ». Une issue attendue, selon Sahel Tribune, après « la reprise en main de Kidal par l’armée malienne le 14 novembre 2023 ».
Souveraineté et prise de Kidal
« L'accord d'Alger explosé par le Mali », titre, au Burkina Faso, Wakasera. « L'accord d'Alger a, avant d'être enterré par les autorités de transition, traversé bien des zones de turbulences, depuis un certain temps, notamment avec la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta et ses hommes et les hostilités toujours entretenues par les groupes jihadistes qui n’ont pas cessé d’endeuiller les populations civiles et militaires maliennes. » Et Wakatsera pose la question : « Quelles seront les conséquences d'une telle séparation ? Le Mali qui serine sa souveraineté à qui veut l’entendre, et encouragé par la prise de Kidal dans la reconquête de son territoire, est-il maintenant sûr de venir à bout des mouvements rebelles, au point de les défier, eux et l’Algérie ? » Autant de questions qui restent sans réponse.
Derniers échos de la CAN
À l'occasion de la pause avant les huitièmes de finale, Fraternité Matin en Côte d'Ivoire, fait le point sur les « entraîneurs emporté par les matches de poule ». Et ils sont nombreux : Côte d'Ivoire, Ghana, Algérie, Tunisie, Gambie. Les entraîneurs de ces pays ont démissionné ou ont été limogés. Ce qui ne fait pas une grande différence. En Côte d'Ivoire, c'est l'entraîneur français Jean-Louis Gasset qui a été renvoyé, « le soir même de la grande honte », précise Fraternité Matin, allusion à la lourde défaite de la Côte d'Ivoire, face à la Guinée équatoriale. Le nom d'un autre français, Hervé Renard, avait été évoqué pour le remplacer au pied levé. Mais ce ne sera pas le cas, nous dit l'Infodrome « les négociations entre les fédérations française et ivoirienne n'ont pas abouti à un accord pour libérer le sélectionneur actuel de l'équipe de France féminine ».
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