À la Une: Moscou vole au secours de son allié biélorusse mis au banc par l'Occident
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Cinq jours après le détournement spectaculaire d'un vol de Ryanair pour arrêter le journaliste d'opposition Roman Protassevitch, « la rencontre au sommet aujourd'hui à Sotchi entre Poutine et Loukachenko est particulièrement symbolique », explique le Washington Post qui souligne que « la Russie est (définitivement) la bouée de sauvetage du président biélorusse ». Car même si Loukachenko fait figure « d'allié problématique », ajoute le quotidien américain, « Poutine ne souhaite aucun changement de pouvoir à Minsk qui pourrait entraîner un rapprochement de la Biélorussie avec l'Europe ».
Voilà pourquoi le président russe a riposté avec brutalité à l'interdiction de survol de la Biélorussie décrétée par les européens, explique de son côté le Guardian en « refusant que les avions des compagnies européennes atterrissent à Moscou ». Des représailles qui, souligne encore le quotidien britannique, constituent « une escalade dans le bras de fer avec l'Occident ». C'est une véritable « politisation de l'espace aérien », s'inquiète de son côté le Financial Times, à l'instar de l'OACI l'Organisation de l'aviation civile internationale qui réfléchit à de possibles sanctions contre la Biélorussie. « Si l'OACI réagit de manière molle », met en garde un juriste dans le Guardian « cela pourrait encourager d'autres autocrates à agir comme Loukachenko, et alors nous pourrions alors dire adieu à l'aviation internationale ».
L'ONU lance une enquête sur les atteintes aux droits humains dans les territoires occupés et en Israël
Une semaine après le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, il s'agit d'« identifier les causes profondes du récent bain de sang à Gaza », écrit le Guardian qui rapporte les propos de Michelle Bachelet, la responsable des droits de l'homme à l'ONU, pour qui « la mort d'enfants dans cette escalade guerrière est une honte pour tous ».
Onze jours de combats ont fait plus de 250 morts dont 67 enfants, note le New York Times qui affiche en pleine page et en Une les photos de tous ces enfants tués à Gaza, et des deux tués en Israël. « Ce n'étaient que des enfants », titre le journal qui raconte pour chacun leur propre histoire. Ils s'appelaient Hussein, Ibrahim, Hamza ou bien encore Mina ils avaient 10, 15, 2 ans pour les plus jeunes. « Mahmoud avait 12 ans, c'était un excellent élève, ils rêvait de devenir ingénieur, raconte son père, quand la frappe est tombée, il aidait son oncle dans son salon de coiffure, des éclats d'obus l'ont touché à la tête et au cou, il est mort 2 jours plus tard ». Bouleversants, tous les témoignages de ces 67 courtes vies brisées dans l'enfer de Gaza, à lire dans le New York Times.
Covid : Melbourne se reconfine pour la quatrième fois
« 7 millions de Victoriens vont passer les 7 prochains jours enfermés », titre la presse australienne, alors que « les autorités tentent d'endiguer une nouvelle vague épidémique, après la découverte d'un cluster (dans la capitale de l'État) à Melbourne, où 30 personnes ont été infectées par le variant indien ».
« La crainte est grande que l'épidémie ne devienne incontrôlable », écrit The Age. « Les traceurs de contact risquent d'être débordés », rapporte de son côté The Australian, faisant état de « 10 000 cas contacts et de 150 sites d'exposition potentiels ». C'est le « quatrième confinement à Melbourne et les victoriens n'en peuvent plus », note encore le quotidien qui souligne la colère grandissante contre le gouvernement australien « et le Premier ministre Morrison accusé des retards dans le déploiement de la vaccination ».
« À l'aube de l'hiver, ce n'est pas l'heure de rechercher des coupables », insiste l'éditorialiste de The Australian qui appelle les victoriens à profiter de ce confinement « pour se faire vacciner avec les 130 000 doses supplémentaires envoyées en urgence dans l'état du Victoria par le gouvernement ».
La pandémie porte un coup aux finances de la mafia à Tokyo
Frappés par la pandémie, de nombreux commerçants tokyoïtes en difficulté « auraient mis fin au fameux « paiement de protection » qu'exigent les yakuzas », la mafia japonaise, rapporte l'Asahi Shimbun qui met avant des rapports de police indiquant « qu'une centaine de restaurants et autres magasins de la capitale », ont ainsi décidé de ne plus céder au « chantage du syndicat du crime depuis le début de l'année ». Fini donc le racket pour ces entreprises en difficulté, « la police leur offre sa protection », rapporte encore le quotidien japonais, qui rappelle par ailleurs, que le gouvernement japonais interdit aux commerçants de payer la mafia, sous peine pour ces commerçants « d'un an de prison ou d'une amende de 500 000 yens », environ 4 000 euros.
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